La Polynésie française participera à la conférence internationale sur la biodiversité et le changement climatique, qui a lieu en Guadeloupe, du 22 au 25 octobre. Heremoana Maamaatuaiahutapu, conseiller technique en charge du suivi des dossiers liés à l’environnement, représente le Pays lors de cet événement.
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Comment réspondre aux effets du changement climatique
Les territoires d'outre-mer, où se concentrent 90 % de la biodiversité européenne, sont au centre d'une conférence internationale à partir de ce mercredi. Le but est de se pencher sur les moyens de répondre aux effets du changement climatique sur un milieu fragile et menacé.
Organisée en Guadeloupe, notamment par la Commission européenne, la France et le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, cette conférence internationale se réunit six ans après une première rencontre à La Réunion, qui avait donné lieu à un "message" visant à sensibiliser institutions et opinions européennes.
Sont présents, aux côtés d'experts, des représentants des Etats concernés, surtout la France (la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, Nicolas Hulot en tant qu'envoyé spécial du président pour la planète), les Pays-Bas, le Danemark. Sont aussi concernés le Royaume-Uni, le Portugal, l'Espagne. Au terme de la conférence, vendredi, sera établie une "feuille de route" sur les actions prioritaires pour les cinq ans à venir.
Du concret
Ces 34 territoires, aussi divers que le Groënland ou la Nouvelle-Calédonie, "ont une valeur patrimoniale, au niveau local, européen, international", relève Carole Martinez, de l'Union internationale pour la conservation de la nature, co-organisatrice.
"Il faut passer au concret", estime André Bon, directeur de l'Environnement à la Région Guadeloupe, relevant que la conférence de la Réunion en 2008 avait produit seulement "quelques petits résultats", en termes de financements européens notamment.
Le réchauffement climatique, "on en mesure l'effet dans toute la Caraïbe, avec l'érosion des plages", souligne-t-il, rappelant qu'en Guadeloupe, 90% des coraux sont détériorés, sous l'effet cumulé du climat, de circonstances locales, de la pêche...
"Depuis trois ans, les plages de Guadeloupe sont infestées d'algues sargasses, qu'on n'avait jamais connues avant", ajoute-t-il. Sa région compte réclamer de nouveaux outils financiers à l'UE.
France Nature Environnement espère que la conférence permettra d'"attirer l'attention sur cette question des outre-mer européennes, et de faire avancer l'agenda de l'UE là-dessus", explique son président Denez L'Hostis, comptant sur "des engagements au moins oraux".
Des projets concrets doivent aussi être annoncés, comme un plan de coopération régionale entre plusieurs îles face au poisson-lion, espèce invasive et vorace venue du Pacifique, qui a envahi toute la Caraïbe.
Le représentant de la Polynésie défendra les spécificités du territoire et se prononcera sur les stratégies et les priorités opérationnelles d’action sur lesquelles les RUP, les PTOM, les Etats membres et la Commission Européenne s’engageront à mettre en œuvre, de façon coordonnée, sur la période 2015-2020
Sources: AFP et communiqué de la Présidence
Les territoires d'outre-mer, où se concentrent 90 % de la biodiversité européenne, sont au centre d'une conférence internationale à partir de ce mercredi. Le but est de se pencher sur les moyens de répondre aux effets du changement climatique sur un milieu fragile et menacé.
Organisée en Guadeloupe, notamment par la Commission européenne, la France et le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique, cette conférence internationale se réunit six ans après une première rencontre à La Réunion, qui avait donné lieu à un "message" visant à sensibiliser institutions et opinions européennes.
Sont présents, aux côtés d'experts, des représentants des Etats concernés, surtout la France (la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, Nicolas Hulot en tant qu'envoyé spécial du président pour la planète), les Pays-Bas, le Danemark. Sont aussi concernés le Royaume-Uni, le Portugal, l'Espagne. Au terme de la conférence, vendredi, sera établie une "feuille de route" sur les actions prioritaires pour les cinq ans à venir.
Du concret
Ces 34 territoires, aussi divers que le Groënland ou la Nouvelle-Calédonie, "ont une valeur patrimoniale, au niveau local, européen, international", relève Carole Martinez, de l'Union internationale pour la conservation de la nature, co-organisatrice.
"Il faut passer au concret", estime André Bon, directeur de l'Environnement à la Région Guadeloupe, relevant que la conférence de la Réunion en 2008 avait produit seulement "quelques petits résultats", en termes de financements européens notamment.
Le réchauffement climatique, "on en mesure l'effet dans toute la Caraïbe, avec l'érosion des plages", souligne-t-il, rappelant qu'en Guadeloupe, 90% des coraux sont détériorés, sous l'effet cumulé du climat, de circonstances locales, de la pêche...
"Depuis trois ans, les plages de Guadeloupe sont infestées d'algues sargasses, qu'on n'avait jamais connues avant", ajoute-t-il. Sa région compte réclamer de nouveaux outils financiers à l'UE.
France Nature Environnement espère que la conférence permettra d'"attirer l'attention sur cette question des outre-mer européennes, et de faire avancer l'agenda de l'UE là-dessus", explique son président Denez L'Hostis, comptant sur "des engagements au moins oraux".
Des projets concrets doivent aussi être annoncés, comme un plan de coopération régionale entre plusieurs îles face au poisson-lion, espèce invasive et vorace venue du Pacifique, qui a envahi toute la Caraïbe.
Le représentant de la Polynésie défendra les spécificités du territoire et se prononcera sur les stratégies et les priorités opérationnelles d’action sur lesquelles les RUP, les PTOM, les Etats membres et la Commission Européenne s’engageront à mettre en œuvre, de façon coordonnée, sur la période 2015-2020
Sources: AFP et communiqué de la Présidence