En Polynésie comme en Métropole, le prélèvement don d'organes pourra être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Philippe Huri, vice-président de l’association "un don de vie", salue cette décision même s'il voudrait que les donneurs le fassent de bon coeur.
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Le principe de consentement présumé est inscrit dans la législation française depuis 1976 par la loi Caillavet. Le texte prévoit que tout défunt est considéré par défaut comme donneur sauf s’il est préalablement inscrit au registre national des refus. Mais, dans la pratique, les soignants demandent généralement à l'entourage de la personne décédée de prendre la décision en cas d'absence de volonté exprimée par le défunt. Une décision souvent négative puisque près d'un tiers s'y oppose...
Depuis le 1er janvier 2017, les choses ont changé. En effet, un amendement est entré en vigueur : l'avis désormais de la famille ne rentre plus en compte. Ainsi, seule l'inscription ou non sur le registre des refus fait foi. En clair, si vous êtes inscrits: pas de prélèvement, si vous ne l'êtes pas, le don sera automatiquement appliqué.
Vendredi 28 décembre, la Polynésie française a suivi le pas de la Métropole. Le Conseil des ministres s’est penché sur la question et s’est adapté aux règles pour le don d’organes de l'Hexagone. Le prélèvement pourra désormais être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Philippe Huri, vice-président de l’association "un don de vie", salue le texte tout en insistant sur le fait d’avoir l’accord du donneur avant que la loi l’y oblige.
Le rein reste l'organe le plus demandé suivi du foie et des poumons. En Polynésie française, depuis le début de l’activité de greffe rénale, plus de 70 greffes ont été réalisées. Parmi ces opérations, une cinquantaine l’ont été à partir de donneurs décédés et une vingtaine à partir de donneurs vivants. Chaque année, malheureusement la liste d’attente s’allonge.
Le message des professionnels de santé : sensibiliser les patients afin que de leur vivant ils expriment à leurs proches leur volonté de donner leurs organes. En juin dernier, l'émission Hana Vevo de Polynésie la 1ère est revenue sur la problématique des dons d'organes sur le fenua.
Pour rappel, le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité. Il est donc gratuit mais aussi anonyme. Seul le corps médical connaît l'identité du donneur. Il est seulement possible de savoir quel organe a été prélevé à un proche et si la greffe a fonctionné.
Depuis le 1er janvier 2017, les choses ont changé. En effet, un amendement est entré en vigueur : l'avis désormais de la famille ne rentre plus en compte. Ainsi, seule l'inscription ou non sur le registre des refus fait foi. En clair, si vous êtes inscrits: pas de prélèvement, si vous ne l'êtes pas, le don sera automatiquement appliqué.
Vendredi 28 décembre, la Polynésie française a suivi le pas de la Métropole. Le Conseil des ministres s’est penché sur la question et s’est adapté aux règles pour le don d’organes de l'Hexagone. Le prélèvement pourra désormais être effectué sauf si la personne a fait connaître son refus de son vivant. Philippe Huri, vice-président de l’association "un don de vie", salue le texte tout en insistant sur le fait d’avoir l’accord du donneur avant que la loi l’y oblige.
Interview
Le rein reste l'organe le plus demandé suivi du foie et des poumons. En Polynésie française, depuis le début de l’activité de greffe rénale, plus de 70 greffes ont été réalisées. Parmi ces opérations, une cinquantaine l’ont été à partir de donneurs décédés et une vingtaine à partir de donneurs vivants. Chaque année, malheureusement la liste d’attente s’allonge.
Le message des professionnels de santé : sensibiliser les patients afin que de leur vivant ils expriment à leurs proches leur volonté de donner leurs organes. En juin dernier, l'émission Hana Vevo de Polynésie la 1ère est revenue sur la problématique des dons d'organes sur le fenua.
Pour rappel, le don d’organes est un acte de générosité et de solidarité. Il est donc gratuit mais aussi anonyme. Seul le corps médical connaît l'identité du donneur. Il est seulement possible de savoir quel organe a été prélevé à un proche et si la greffe a fonctionné.