Le nouveau président de la Polynésie française, Edouard Fritch, a demandé mercredi à Manuel Valls la "solidarité" financière de l'Etat pour soutenir le régime de protection sociale de ce territoire d'outre-mer, sujet sur lequel le Premier ministre s'est, selon lui, "engagé à trouver une solution".
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"J'ai demandé au Premier ministre que nous puissions rapidement être soutenus au niveau budgétaire et que cette solidarité de l'Etat se concrétise rapidement, dès le budget 2015", a déclaré le successeur de Gaston Flosse après une réunion avec M. Valls à Matignon.
"Il s'est engagé à nous trouver une solution avant la fin de l'année", a dit le numéro 2 du parti de M. Flosse, qui a été élu président il y a un mois. "On sent l'impulsion de Matignon pour les dossiers chauds de la Polynésie", s'est-il réjoui.
"Il y a des pistes de réflexion concrètes, mais techniquement, les solutions qui sont envisagées ne sont pas entièrement bouclées, il reste des estimations à faire, mais nous sommes en possession de solutions", a ajouté l'élu polynésien, qui était accompagné de deux députés (apparentés UDI) de Polynésie de son parti Tahoeraa Huiraatira, Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva.
La Polynésie française peine actuellement à financer son système de santé, selon un rapport confidentiel de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) transmis en juin au gouvernement polynésien.
L'Etat n'a pas compétence sur la santé dans cette collectivité autonome, mais le gouvernement polynésien estime qu'il doit participer au financement du Régime de Solidarité (RSPF), cette participation ayant cessé en 2007.
"Nous prenons nos responsabilités dans cette affaire, la Polynésie participe déjà, c'est 27 milliards de francs Pacifique (226 millions d'euros, ndlr) et nous demandons à l'Etat 10% ce que nous investissons aujourd'hui pour concrétiser cette solidarité", soit une vingtaine de millions d'euros par an, a plaidé M. Fritch.
Le nombre de ressortissants au RSPF avoisine les 80.000 personnes en 2014, soit le tiers de la population, qui souffre de taux élevés de diabète et d'obésité.
(D'après AFP)
"Il s'est engagé à nous trouver une solution avant la fin de l'année", a dit le numéro 2 du parti de M. Flosse, qui a été élu président il y a un mois. "On sent l'impulsion de Matignon pour les dossiers chauds de la Polynésie", s'est-il réjoui.
"Il y a des pistes de réflexion concrètes, mais techniquement, les solutions qui sont envisagées ne sont pas entièrement bouclées, il reste des estimations à faire, mais nous sommes en possession de solutions", a ajouté l'élu polynésien, qui était accompagné de deux députés (apparentés UDI) de Polynésie de son parti Tahoeraa Huiraatira, Maina Sage et Jean-Paul Tuaiva.
La Polynésie française peine actuellement à financer son système de santé, selon un rapport confidentiel de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) transmis en juin au gouvernement polynésien.
L'Etat n'a pas compétence sur la santé dans cette collectivité autonome, mais le gouvernement polynésien estime qu'il doit participer au financement du Régime de Solidarité (RSPF), cette participation ayant cessé en 2007.
"Nous prenons nos responsabilités dans cette affaire, la Polynésie participe déjà, c'est 27 milliards de francs Pacifique (226 millions d'euros, ndlr) et nous demandons à l'Etat 10% ce que nous investissons aujourd'hui pour concrétiser cette solidarité", soit une vingtaine de millions d'euros par an, a plaidé M. Fritch.
Le nombre de ressortissants au RSPF avoisine les 80.000 personnes en 2014, soit le tiers de la population, qui souffre de taux élevés de diabète et d'obésité.
(D'après AFP)