Lancé dans sa seconde semaine, le mouvement social des pilotes s'est durci, lundi, avec l'entrée en jeu de syndicats représentant d'autres personnels de la compagnie aérienne.
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Les pilotes de la compagnie, en grève depuis huit jours, ont refusé une "ultime" proposition de la direction : c’est-à-dire mettre en sommeil jusqu'à la fin de l'année en Europe, le projet de création de nouvelles bases de la filiale low cost d’Air France, Transavia. Et accélérer parallèlement son développement en France.
Mais cette offre a été rejetée par le SNPL Alpa, syndicat majoritaire chez les pilotes.
Jean-Louis Barber, président du syndicat SNPL est intervenu chez nos confrères de France Info :
En conférence de presse, le président du SNPL, Jean-Louis Barber, maintient son refus et appelle au "retrait du projet de Transavia Europe", plutôt que sa simple suspension. "A force de provocations et de non-respect de la parole donnée, Alexandre de Juniac a définitivement perdu la confiance des pilotes", indique-t-il, dénonçant une "crise profonde du management de l'entreprise".
En début de soirée, les pilotes reçoivent le soutien de cinq autres syndicats représentant les diverses catégories de personnel d'Air France (la CGT, le SNPNC-FO, l'Unac, l'Unsa et SUD-Aérien). Tous réclament le "retrait sans condition" du projet de développement en Europe de Transavia, "synonyme de délocalisation des emplois".
La direction d'Air France indique que 57% de ses pilotes seront en grève, mardi, contre 65% lundi. Près d'un vol sur deux sera assuré. Le mouvement social "coûte de 15 à 20 millions d'euros par jour", selon la compagnie, qui "aurait pu acheter quatre avions moyen-courriers" avec la somme perdue depuis le début du conflit. De son côté, le syndicat SNPL appelle les pilotes à rester mobilisés et à se rassembler, mardi, en uniforme, à proximité de l'Assemblée nationale.
Avec Francetv Info
Mais cette offre a été rejetée par le SNPL Alpa, syndicat majoritaire chez les pilotes.
Jean-Louis Barber, président du syndicat SNPL est intervenu chez nos confrères de France Info :
Grève à Air France
En conférence de presse, le président du SNPL, Jean-Louis Barber, maintient son refus et appelle au "retrait du projet de Transavia Europe", plutôt que sa simple suspension. "A force de provocations et de non-respect de la parole donnée, Alexandre de Juniac a définitivement perdu la confiance des pilotes", indique-t-il, dénonçant une "crise profonde du management de l'entreprise".
En début de soirée, les pilotes reçoivent le soutien de cinq autres syndicats représentant les diverses catégories de personnel d'Air France (la CGT, le SNPNC-FO, l'Unac, l'Unsa et SUD-Aérien). Tous réclament le "retrait sans condition" du projet de développement en Europe de Transavia, "synonyme de délocalisation des emplois".
La direction d'Air France indique que 57% de ses pilotes seront en grève, mardi, contre 65% lundi. Près d'un vol sur deux sera assuré. Le mouvement social "coûte de 15 à 20 millions d'euros par jour", selon la compagnie, qui "aurait pu acheter quatre avions moyen-courriers" avec la somme perdue depuis le début du conflit. De son côté, le syndicat SNPL appelle les pilotes à rester mobilisés et à se rassembler, mardi, en uniforme, à proximité de l'Assemblée nationale.
Avec Francetv Info