Le maire de Ua Pou et Felix Barsinas, le président de la communauté de commune des Marquises ont profité de la venue de Béatrice Chansin pour plaider pour le "retour de l'hélicoptère aux Marquises", lequel a déserté Nuku Hiva depuis la fin des années 2000 pour des raisons mécaniques et financières.
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Alors que la ministre de la santé était en déplacement pour prendre la mesure des difficultés que rencontre cet archipel: pénurie de médecins, manque de personnel qualifié. Aujourd’hui, bien souvent, même s’il y a l’hôpital de Taihoae, les malades sont envoyés vers le CHPF de Taaone.
Pour Joseph Kaiha, "la plupart du temps, quand il y a une evasan d'urgence, on ne regarde plus quel moyen utiliser. Si on n'a pas d'avion, si on n'a pas d'hélicoptère, on prend un speed boat, un poti marara ou un bonitier. S'il y a un bateau de passage on utilisera tous les moyens possibles pour éviter le pire. La communauté de communes de l'archipel des Iles Marquises depuis déjà un certain temps, avait sollicité sous forme de partenariat, aussi bien avec l'Etat que le Pays, la possibilité, pourquoi pas, de faire revenir l'hélicoptère au niveau des Marquises.
C'est notre volonté commune pour améliorer les choses. Un outil de transport pour améliorer la sécurité dans les iles, c'est également un coût de fonctionnement. Sur les statistiques qui ont été recensées depuis déjà plus de 5 ans, les evasans d'urgence se limitent à un tiers du quota d'heures de fonctionnement de cet outil qu'est l'hélicoptère. Pour les deux tiers restants, il faudrait trouver d'autres sources d'utilisation pour que cet outil soit pérenne dans le temps et que cela fonctionne".
Pour Joseph Kaiha, "la plupart du temps, quand il y a une evasan d'urgence, on ne regarde plus quel moyen utiliser. Si on n'a pas d'avion, si on n'a pas d'hélicoptère, on prend un speed boat, un poti marara ou un bonitier. S'il y a un bateau de passage on utilisera tous les moyens possibles pour éviter le pire. La communauté de communes de l'archipel des Iles Marquises depuis déjà un certain temps, avait sollicité sous forme de partenariat, aussi bien avec l'Etat que le Pays, la possibilité, pourquoi pas, de faire revenir l'hélicoptère au niveau des Marquises.
C'est notre volonté commune pour améliorer les choses. Un outil de transport pour améliorer la sécurité dans les iles, c'est également un coût de fonctionnement. Sur les statistiques qui ont été recensées depuis déjà plus de 5 ans, les evasans d'urgence se limitent à un tiers du quota d'heures de fonctionnement de cet outil qu'est l'hélicoptère. Pour les deux tiers restants, il faudrait trouver d'autres sources d'utilisation pour que cet outil soit pérenne dans le temps et que cela fonctionne".