Ils font partie de 144 candidats retenus au concours de surveillants. Mercredi, une première vague est partie pour Agen où se déroulera la formation de 8 mois. Le second contingent de 90 personnes s'est envolé ce matin. Entre déchirement et fierté, les au-revoirs ont été difficiles.
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Ce matin à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, près d’une centaine de lauréats du concours de surveillant pénitentiaire attendaient dans la file d'attente.
Comme prévu, leurs billets d’avion ont entièrement été avancés par l’Etat. Mais chaque mois, 20 000 cfp seront prélevés sur le compte des futurs gardiens de prison, sur un salaire mensuel de 160 000 francs. Certains ont pu bénéficier du passeport mobilité prévu par la continuité territoriale.
D’autres n’ayant toujours pas reçu de nouvelles concernant leurs logements à Angers, ont préféré contracté un prêt à la banque, à hauteur d’1 million cfp pour assurer leurs arrières.
A quelques minutes de l’embarquement, on pouvait entendre « ça va vite passer »… Une phrase pour se réconforter et apaiser les cœurs des parents restés au fenua.
Beaucoup ont dû laisser femme et enfant pour un meilleur avenir professionnel. La formation de ces Polynésiens débutera dès lundi à l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire située à Agen, dans le sud-ouest de la France, avant de rejoindre Nantes début avril et la maison d’arrêt de Caen en juin.
Tous ces élèves seront de retour en octobre prochain où ils devraient rejoindre la future prison de Papeari.
Parmi eux, trois font quand même partie du voyage, grâce à l'ordonnance du tribunal administratif qui les autorise à suivre à titre provisoire la formation de gardien. En effet, leur casier judiciaire n'étant pas vierge, ils avaient été mis de côté même s'ils avaient réussi le concours.
Comme prévu, leurs billets d’avion ont entièrement été avancés par l’Etat. Mais chaque mois, 20 000 cfp seront prélevés sur le compte des futurs gardiens de prison, sur un salaire mensuel de 160 000 francs. Certains ont pu bénéficier du passeport mobilité prévu par la continuité territoriale.
Dur de quitter les siens
D’autres n’ayant toujours pas reçu de nouvelles concernant leurs logements à Angers, ont préféré contracté un prêt à la banque, à hauteur d’1 million cfp pour assurer leurs arrières.
A quelques minutes de l’embarquement, on pouvait entendre « ça va vite passer »… Une phrase pour se réconforter et apaiser les cœurs des parents restés au fenua.
Retour en octobre
Beaucoup ont dû laisser femme et enfant pour un meilleur avenir professionnel. La formation de ces Polynésiens débutera dès lundi à l’Ecole nationale de l’administration pénitentiaire située à Agen, dans le sud-ouest de la France, avant de rejoindre Nantes début avril et la maison d’arrêt de Caen en juin.
Tous ces élèves seront de retour en octobre prochain où ils devraient rejoindre la future prison de Papeari.
Parmi eux, trois font quand même partie du voyage, grâce à l'ordonnance du tribunal administratif qui les autorise à suivre à titre provisoire la formation de gardien. En effet, leur casier judiciaire n'étant pas vierge, ils avaient été mis de côté même s'ils avaient réussi le concours.