A la rentrée prochaine, deux heures de reo tahiti pourraient bien être obligatoires dès le collège. Alors que la ministre Nicole Sanquer a déposé un dossier en ce sens à Paris, les enseignants et les élèves se réjouissent d'avance d'une telle décision.
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La semaine dernière, la ministre de l’éducation, Nicole Sanquer, a profité d’un déplacement à Paris pour déposer un dossier demandant d’instaurer dans les programmes, et ce dès la rentrée prochaine, un enseignement de deux heures par semaine de reo tahiti au collège. En attendant la réponse du ministère, certains collèges proposent déjà des heures de reo tahiti même si cela reste optionnel.
C'est le cas du collège de Taaone qui propose une classe "Pacifique" avec trois heures de reo tahiti. Un enseignement indispensable selon les professeurs mais surtout un véritable épanouissement pour les jeunes. Elève de 5e dans la classe "Pacifique", Ehina Tetaronia pense qu'il est nécessaire d'apprendre le reo tahiti pour les Français comme les Polynésiens.
Son camarade Tauiti Ceran Jérusalémy est d'ailleurs du même avis...
Pour Georgette Teaniniuraitemoana, professeur de Tahitien au collège de Taaone, les élèves prennent véritablement plaisir à parler le reo tahiti. "Une heure supplémentaire serait donc super pour nos enfants", a confié cette enseignante estimant qu'il est également important que les parents fassent des efforts de leur côté et parlent le reo tahiti à la maison avec leurs enfants.
"Il faut être fier de parler le tahitien", déclare Richard Deane, professeur certifié de lettres Tahitien au lycée Taaone. Ce syndicaliste de l'UNSA estime qu'il ne doit pas y avoir de compétition entre les langues, mais un plurilinguisme assumé. Même si l'anglais et l'espagnol sont des langues importantes, voire indispensable pour la première, le Polynésien doit parler sa langue.
Ces deux heures obligatoires de reo tahiti dès la sixième sont une continuité entre le primaire, le collège et le lycée.
Avec le CM1 et le CM2, la sixième fait désormais partie du cycle 3. Du coup, une quinzaine d’enseignants du premier degré seront transférés dans le second degré. Le ministère a annoncé aussi la création de neuf postes de capétiens en lettres tahitien lors des trois prochaines années. A l’heure où la reconnaissance des langues régionales divise les politiques, la Polynésie française réfléchit de plus à instaurer le orero au Diplôme National du Brevet.
Retrouvez le reportage complet de nos journalistes dans les journaux télévisés de Polynésie 1ère
C'est le cas du collège de Taaone qui propose une classe "Pacifique" avec trois heures de reo tahiti. Un enseignement indispensable selon les professeurs mais surtout un véritable épanouissement pour les jeunes. Elève de 5e dans la classe "Pacifique", Ehina Tetaronia pense qu'il est nécessaire d'apprendre le reo tahiti pour les Français comme les Polynésiens.
Son camarade Tauiti Ceran Jérusalémy est d'ailleurs du même avis...
"Il faut être fier de parler le tahitien"
Pour Georgette Teaniniuraitemoana, professeur de Tahitien au collège de Taaone, les élèves prennent véritablement plaisir à parler le reo tahiti. "Une heure supplémentaire serait donc super pour nos enfants", a confié cette enseignante estimant qu'il est également important que les parents fassent des efforts de leur côté et parlent le reo tahiti à la maison avec leurs enfants.
"Il faut être fier de parler le tahitien", déclare Richard Deane, professeur certifié de lettres Tahitien au lycée Taaone. Ce syndicaliste de l'UNSA estime qu'il ne doit pas y avoir de compétition entre les langues, mais un plurilinguisme assumé. Même si l'anglais et l'espagnol sont des langues importantes, voire indispensable pour la première, le Polynésien doit parler sa langue.
Ces deux heures obligatoires de reo tahiti dès la sixième sont une continuité entre le primaire, le collège et le lycée.
Avec le CM1 et le CM2, la sixième fait désormais partie du cycle 3. Du coup, une quinzaine d’enseignants du premier degré seront transférés dans le second degré. Le ministère a annoncé aussi la création de neuf postes de capétiens en lettres tahitien lors des trois prochaines années. A l’heure où la reconnaissance des langues régionales divise les politiques, la Polynésie française réfléchit de plus à instaurer le orero au Diplôme National du Brevet.
Retrouvez le reportage complet de nos journalistes dans les journaux télévisés de Polynésie 1ère