Avec la disparition des Nouvelles de Tahiti dont le dernier numéro parait vendredi, une page de l’histoire de la presse polynésienne se tourne.
Créé voila 57 ans presque jour pour jour par Roger Brissaud, également créateur des Nouvelles Calédoniennes, le quotidien a vu passer de nombreuses générations de journalistes et connu bien des péripéties et des changements de propriétaires. Imprimé à plat dans les locaux exigus du cours de l’union sacrée dans les années 80 à l’époque où Jean Pascal Couraud en était le jeune et dynamique rédacteur en chef, le quotidien se taille la réputation d’un organe d’opposition.
Racheté par le groupe Hersant, le titre s’assagit et se modernise. Il déménage place de la cathédrale avant de rejoindre quelques années plus tard la Fautaua. La fin des Nouvelles laisse redouter la disparition d’une certaine liberté de ton et du pluralisme de la presse écrite quotidienne à Tahiti.
Lucile Guichet / Mirko Vanfau
Racheté par le groupe Hersant, le titre s’assagit et se modernise. Il déménage place de la cathédrale avant de rejoindre quelques années plus tard la Fautaua. La fin des Nouvelles laisse redouter la disparition d’une certaine liberté de ton et du pluralisme de la presse écrite quotidienne à Tahiti.
Lucile Guichet / Mirko Vanfau