Les président de l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD) en Polynésie

Au cours de cette mission, Michel Laurent inaugurera notamment le Consortium de valorisation thématique (CVT) « Valorisation Sud » à l’université de la Polynésie française (UPF), et lancera une expertise collégiale sur les ressources minérales des océans (Terres rares).
Ce matin, à l'UPF,  Michel Laurent a inauguré le CVT « Valorisation Sud », à l’UPF. Structure inter-établissements labellisée en 2012 dans le cadre des Investissements d’avenir, « Valorisation Sud » est coordonné par l’IRD, le Cirad et l’Institut Pasteur, en partenariat avec les universités d’Outre-mer (La Réunion, Antilles-Guyane, Nouvelle-Calédonie et Polynésie française). Doté de 9 millions d’euros sur 10 ans (1milliard XPF), le CVT est une structure de référence, au niveau français, pour le transfert de technologies et savoir-faire adaptés aux régions tropicales, équatoriales, désertiques et aux pays en développement.
Il assure la valorisation des technologies issues des laboratoires de recherche publics français, présentant un intérêt socio-économique sur les marchés des pays du Sud. Un chargé de mission a été recruté conjointement par l’UPF et le CVT pour valoriser localement la recherche polynésienne.


Atelier initial de lancement de l’expertise collégiale sur les ressources minérales subocéaniques

Le président de l’IRD a aussi participé à l’atelier initial de lancement d’une expertise collégiale sur les ressources minérales subocéaniques en Polynésie française.
Commanditée par le Haut-commissariat de la République et la Présidence de la Polynésie française, l’expertise collégiale, pluridisciplinaire et internationale, sera conduite par l’IRD en 2014-2015 sur les ressources stratégiques (terres rares, nodules polymétalliques, encroutements cobaltifères…) que peuvent recéler les fonds océaniques. Elles représentent aujourd’hui un enjeu économique important pour le développement des pays du Nord et du Sud, dans un contexte de concurrence internationale accrue et de pression sur les ressources (déclin des gisements terrestres notamment).

Le collège d’experts scientifiques mobilisé dans cette perspective aura pour objectif d’étudier les conditions d’exploitation de ces ressources minérales, afin de disposer :

• D’un état exhaustif des connaissances issues des campagnes d’exploration des ressources minérales des fonds océaniques dans la Zone économique exclusive (ZEE) de Polynésie française (et dans une perspective comparée, dans le reste du monde).
• D’un état des lieux des avancées les plus récentes concernant la prospection et l’exploitation de ces ressources dans le Pacifique (protocoles et méthodes, technologies, impacts)
• D’une feuille de route exploratoire permettant d’appréhender de manière complète les enjeux de l’exploitation de ces ressources à moyen et long terme et de préfigurer, le cas échéant, l’élaboration d’un Schéma directeur d’exploitation durable des ressources minérales subocéaniques en Polynésie française.
Lors de l’atelier initial de Papeete, les commanditaires de l’expertise et les scientifiques élaboreront une liste de questions portant sur divers aspects : juridique, règlementaire, de gouvernance, économique, technologique, écologique. Ces questions seront ensuite transmises au collège d’experts, qui rendra son rapport final à l’automne 2015.

Source: Communiqué de l'IRD