La gendarmerie de Faaa l’a retrouvée dans un état de santé critique : la jeune fille handicapée était battue et souffrait de malnutrition. Les faits qui se sont déroulés en juillet 2012. Ils ont été jugés aujourd'hui. La parquet demande 7 ans de prison pour la mère.
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Le parquet de Papeete a demandé 7 ans de réclusion ferme sans mandat de dépôt pour la mère, ainsi qu'un suivi psychiatrique. Contre le beau père qui s'est défendu en expliquant ne pas s'être rendu compte de ce qu'il se passait, le parquet demande 2 ans de prison ferme.
Le délibéré devrait tomber cette nuit.
Aujourd'hui à 14h, le tribunal correctionnel de Papeete a jugé cette affaire qui révèle d’une particulière cruauté. L’histoire s'est passée en juillet 2012. Une jeune fille handicapée de 21 ans est retrouvée par la police errant le long de la route. Ses jambes sont recouvertes de plaies infectées, son dos est lacéré de plaies et de bleus et elle ne pèse que 33 kg. La victime a aussi indiqué aux enquêteurs et aux médecins avoir perdu son œil droit suite à des coups qui lui sont portés au visage.
Ce n’est pas la première fois que la victime est battue. Selon Tahiti Infos, dès son plus jeune âge, des rapports judiciaires font état de maltraitance infantile alors même que la victime n’avait qu’un an. La jeune fille handicapée est à cette époque placée dans une famille d’accueil à Raïatea. En 2007, la mère récupère la garde de sa fille après avoir prouvé sa bonne foi et son envie de l’aider. En 2011, elle est à nouveau désignée comme tutrice. À partir de là, la famille d’accueil de la victime qui souhaitait la revoir, n’a plus aucun lien.
Après avoir retrouvé la victime errante à Faaa en 2012, la gendarmerie a mené son enquête, la victime a été entendue par le parquet. Il faudra 4 ans pour que la justice mette en place le dossier. Aujourd’hui les parents, soupçonnés d’être les bourreaux de leur fille, sont passés devant le tribunal. Les chefs d’accusation qui sont reprochés à la mère sont des violences sur personne vulnérable et délaissement d’une personne ne pouvant se protéger seule. Le beau-père va lui être entendu pour non-assistance à personne en danger.
La mère, déjà de nombreuses fois entendues par le parquet, a toujours nié ne pas nourrir sa fille et justifie les blessures par des punitions. Le beau-père, se défend en affirmant ne s’être pas rendu compte que l’état de santé de sa fille empirait.
Le tribunal correctionnel de Papeete a rendu son réquisitoire. Il demande 7 ans de prison et un suivie psychatrique pour la mère et 2 ans de prison ferme pour le beau père.
Le délibéré devrait tomber cette nuit.
Aujourd'hui à 14h, le tribunal correctionnel de Papeete a jugé cette affaire qui révèle d’une particulière cruauté. L’histoire s'est passée en juillet 2012. Une jeune fille handicapée de 21 ans est retrouvée par la police errant le long de la route. Ses jambes sont recouvertes de plaies infectées, son dos est lacéré de plaies et de bleus et elle ne pèse que 33 kg. La victime a aussi indiqué aux enquêteurs et aux médecins avoir perdu son œil droit suite à des coups qui lui sont portés au visage.
Ce n’est pas la première fois que la victime est battue. Selon Tahiti Infos, dès son plus jeune âge, des rapports judiciaires font état de maltraitance infantile alors même que la victime n’avait qu’un an. La jeune fille handicapée est à cette époque placée dans une famille d’accueil à Raïatea. En 2007, la mère récupère la garde de sa fille après avoir prouvé sa bonne foi et son envie de l’aider. En 2011, elle est à nouveau désignée comme tutrice. À partir de là, la famille d’accueil de la victime qui souhaitait la revoir, n’a plus aucun lien.
Après avoir retrouvé la victime errante à Faaa en 2012, la gendarmerie a mené son enquête, la victime a été entendue par le parquet. Il faudra 4 ans pour que la justice mette en place le dossier. Aujourd’hui les parents, soupçonnés d’être les bourreaux de leur fille, sont passés devant le tribunal. Les chefs d’accusation qui sont reprochés à la mère sont des violences sur personne vulnérable et délaissement d’une personne ne pouvant se protéger seule. Le beau-père va lui être entendu pour non-assistance à personne en danger.
La mère, déjà de nombreuses fois entendues par le parquet, a toujours nié ne pas nourrir sa fille et justifie les blessures par des punitions. Le beau-père, se défend en affirmant ne s’être pas rendu compte que l’état de santé de sa fille empirait.
Le tribunal correctionnel de Papeete a rendu son réquisitoire. Il demande 7 ans de prison et un suivie psychatrique pour la mère et 2 ans de prison ferme pour le beau père.