Pour le PDG d'ATN, ce n'est pas le prix des billets d'avion qui est un frein à la venue des touristes au fenua, mais plutôt le manque de chambres d'hôtel pour les accueillir. Ce que démentent les professionnels du secteur.
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Les récents propos du PDG d’Air Tahiti Nui sur notre antenne ont fait bondir les hôteliers. Car pour le PDG d’ATN, ce n’est pas le prix du billet à 270 000 francs en moyenne depuis Paris qui décourage, mais ce sont les chambres d’hôtel qui manquent.
Ecoutez Nicolas Gautier, co-président du conseil professionnel de l’hôtellerie, qui n'est pas du tout de cet avis :
Même s'il est vrai qu’en haute saison Bora-Bora fait le plein, les hôtels et les pensions de famille des autres îles tirent la langue, aucune structure n’atteint 90% de taux de remplissage annuel en Polynésie. En revanche, le prix du billet, qui représente 20% du budget de la clientèle aisée, reste un frein touristique, selon les professionnels du secteur. Ils soupçonnent Michel Monvoisin de conflit d’intérêt, le PDG d’ATN étant en même temps le président du conseil d’administration de Tahiti tourisme.
Les agences de voyages et tour-opérateurs ne partagent pas non plus l’avis du PDG lorqu’il les accuse de marger sur le prix du billet.
Ecoutez Ramona Taie et Evangéline Tamu :
Hôteliers et agences de voyage s’interrogent en revanche sur l’absence de concurrence aérienne qui viendrait à coup sûr, tordre le coup du prix du billet de la compagnie locale qui détient 70% des parts de marché.
hébergement flottant (- 6,5 %) et non-marchand (- 1,3 %). Les indicateurs de gestion de l’hôtellerie internationale se sont améliorés malgré la légère baisse du nombre de chambres louées (- 0,4 %).
Le nombre de passagers débarqués par les compagnies aériennes internationales à l’aéroport de Tahiti-Faa’a a progressé de 1,4 %. Conjugué à une progression moins forte du nombre de sièges offerts, le taux de remplissage des vols internationaux progresse de 0,5 point à 78,6 %.
Le taux de remplissage des vols domestiques est en hausse de 2,8 points à 71,7 %.
Communiqué ISPF
Ecoutez Nicolas Gautier, co-président du conseil professionnel de l’hôtellerie, qui n'est pas du tout de cet avis :
Même s'il est vrai qu’en haute saison Bora-Bora fait le plein, les hôtels et les pensions de famille des autres îles tirent la langue, aucune structure n’atteint 90% de taux de remplissage annuel en Polynésie. En revanche, le prix du billet, qui représente 20% du budget de la clientèle aisée, reste un frein touristique, selon les professionnels du secteur. Ils soupçonnent Michel Monvoisin de conflit d’intérêt, le PDG d’ATN étant en même temps le président du conseil d’administration de Tahiti tourisme.
Les agences de voyages et tour-opérateurs ne partagent pas non plus l’avis du PDG lorqu’il les accuse de marger sur le prix du billet.
Ecoutez Ramona Taie et Evangéline Tamu :
Hôteliers et agences de voyage s’interrogent en revanche sur l’absence de concurrence aérienne qui viendrait à coup sûr, tordre le coup du prix du billet de la compagnie locale qui détient 70% des parts de marché.
Moins de touristes par manque de chambre ? Pas si sur
Le tourisme se porte mieux
En 2015, la fréquentation touristique de la Polynésie française a progressé de 1,8 % et s’établit à 183 800 touristes. Le Pays a bénéficié de la croissance de la clientèle en hébergement terrestre marchand (+ 4,8 %) pour compenser la moindre fréquentation enhébergement flottant (- 6,5 %) et non-marchand (- 1,3 %). Les indicateurs de gestion de l’hôtellerie internationale se sont améliorés malgré la légère baisse du nombre de chambres louées (- 0,4 %).
Le nombre de passagers débarqués par les compagnies aériennes internationales à l’aéroport de Tahiti-Faa’a a progressé de 1,4 %. Conjugué à une progression moins forte du nombre de sièges offerts, le taux de remplissage des vols internationaux progresse de 0,5 point à 78,6 %.
Le taux de remplissage des vols domestiques est en hausse de 2,8 points à 71,7 %.
Communiqué ISPF