Homme d'église, de culture, de combats ... John Doom laisse un grande vide derrière lui. Les réactions pleuvent depuis la mort de cette personnalité polynésienne, dimanche 25 décembre.
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Il ne portera plus son chapeau. C'était la marque de John Doom. Lundi 26 décembre, au lendemain de son décès, sa famille et des amis viennent déjà se recueillir devant ce serviteur de la culture polynésienne mais aussi de la foi protestante. "Il était une mémoire de l'église", confie Maiana Bambridge, présidente de la Croix-Rouge en Polynésie et fidèle de la paroisse de Thabor, à Pirae.
Avant d’être secrétaire général de l’Eglise évangélique de Polynésie, John Doom a aussi été diacre en 1963 dans la paroisse protestante de Béthel. Sa parfaite maîtrise de l'anglais l'aidera ensuite dans ses fonctions à l'intérieur de l'Eglise. Il siègera en très haut lieu, jusqu'au Conseil oecuménique mondial à Genève, en Suisse. Il sera également secrétaire exécutif du Conseil oeucuménique des Eglises pour le Pacifique. L'une de ses grandes qualités : être l’écoute de ses homologues et au service des fidèles. Alvan Hunter, diacre de la paroisse de Thabor à Pirae, se souvient d'un homme généreux.
John Doom, le religieux, le protecteur... Pour certain, l'homme était aussi un père spirituel. "C'était un roc (...) avec de fortes convictions et qui disait les choses", confie avec émotion le ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
John Doom est aussi connu pour sa forte opposition aux essais atomiques et son soutien sans faille aux anciens travailleurs du nucléaire avec l'association Moruroa e tatou dont il fut membre fondateur. L'homme assistera d'ailleurs de visu à la première bombe atomique française dans le Pacifique en 1966. "Il est irremplaçable", confie Roland Oldham, président de Moruroa e tatou.
La capacité de travail de cette personnalité polynésienne va manquer à l’élaboration du dictionnaire français-tahitien, auquel il a participé dès le début. Défenseur de la langue tahitienne, il présidera l'académie tahitienne en 2012. "Il avait une grande connaissance de la langue" se souvient Myron Mataoa, membre de l’Académie tahitienne, qui devra terminer le dictionnaire français-tahitien sans son ami.
John Doom laisse un grand vide. C’est le sentiment exprimé par tous ceux qui ont côtoyé cet homme de foi, de lettres et d’engagements. Le corps de John Doom est exposé au temple protestant Thabor à Pirae. L’inhumation aura lieu mardi 27 décembre, à 16h au cimetière de Papeari.
Retrouvez le reportage complet dans nos journaux télévisés de ce lundi 26 décembre sur Polynésie 1ère
Nombreuses réactions suite au décès de John Doom
Avant d’être secrétaire général de l’Eglise évangélique de Polynésie, John Doom a aussi été diacre en 1963 dans la paroisse protestante de Béthel. Sa parfaite maîtrise de l'anglais l'aidera ensuite dans ses fonctions à l'intérieur de l'Eglise. Il siègera en très haut lieu, jusqu'au Conseil oecuménique mondial à Genève, en Suisse. Il sera également secrétaire exécutif du Conseil oeucuménique des Eglises pour le Pacifique. L'une de ses grandes qualités : être l’écoute de ses homologues et au service des fidèles. Alvan Hunter, diacre de la paroisse de Thabor à Pirae, se souvient d'un homme généreux.
John Doom, le religieux, le protecteur... Pour certain, l'homme était aussi un père spirituel. "C'était un roc (...) avec de fortes convictions et qui disait les choses", confie avec émotion le ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
John Doom est aussi connu pour sa forte opposition aux essais atomiques et son soutien sans faille aux anciens travailleurs du nucléaire avec l'association Moruroa e tatou dont il fut membre fondateur. L'homme assistera d'ailleurs de visu à la première bombe atomique française dans le Pacifique en 1966. "Il est irremplaçable", confie Roland Oldham, président de Moruroa e tatou.
La capacité de travail de cette personnalité polynésienne va manquer à l’élaboration du dictionnaire français-tahitien, auquel il a participé dès le début. Défenseur de la langue tahitienne, il présidera l'académie tahitienne en 2012. "Il avait une grande connaissance de la langue" se souvient Myron Mataoa, membre de l’Académie tahitienne, qui devra terminer le dictionnaire français-tahitien sans son ami.
John Doom laisse un grand vide. C’est le sentiment exprimé par tous ceux qui ont côtoyé cet homme de foi, de lettres et d’engagements. Le corps de John Doom est exposé au temple protestant Thabor à Pirae. L’inhumation aura lieu mardi 27 décembre, à 16h au cimetière de Papeari.
Retrouvez le reportage complet dans nos journaux télévisés de ce lundi 26 décembre sur Polynésie 1ère