"Alors, ça paie bien un crash ?"

Incident d’audience hier pendant la deuxième journée du procès Air Moorea. Le père d'une victime raconte qu'un jour, à l'aéroport, un des prévenus a lancé cette phrase à la veuve d’une victime : « alors, ca paie bien un crash ? »...

 
Malaise. Incident à l'audience hier après midi. Le père d'Eric Sesboué, une des victimes du crash, raconte cette "anecdote". Un jour, Guy Yeung, l’ancien directeur de l’aviation civile croise la veuve d'Eric Sesboué à l'aéroport. Elle a acheté une nouvelle voiture et il lui lance :

«  Alors ça paie bien un crash ? »


Depuis, Guy Yeung s’est excusé mais cela n'a pas empêché le ton de monter entre les deux parties à la suspension de séance. Le Président du Tribunal a rappelé que, même si les prévenus ne sont pas sous contrôle judiciaire, « ils n’ont pas à entrer en contact avec les parties civiles. »