Micky aimerait bien se lancer dans le commerce de cosmétique. Alors il se met aujourd’hui dans la peau du personnage dans un laboratoire de monoï de Papara. Ça tombe bien, ses boucles ont besoin d’un petit soin. "J’ai choisi de faire un baume capillaire rinçable, parce que prendre soin de ses cheveux c’est important...J’ai toujours aimé tout ce qui est parfum, soin, shampoing, et j’en passe. C’est vrai que faire ça aujourd’hui, ça donne une petite idée de voir comment le processus se fait. Et pourquoi pas le faire à plus grande échelle dans un futur proche, on verra bien !”, lance Micky Evans
Ylang ylang, ananas, hibiscus, il hésite encore sur sa recette définitive. La fabrication d’un cosmétique se fait en trois étapes et celle-ci est essentielle. Elle donnera tout le parfum au soin qui sera utilisé au quotidien. Vaheana Choune est une habituée : “J’ai toujours pensé du bien de cet atelier. Ce n’est pas la première fois que je le fais, je suis venue plusieurs fois déjà créer mon produit et en plus ça dure dans le temps. Il a bien évolué depuis. On a vraiment le choix sur les produits qu’ils proposent.”
Une activité plutôt originale à faire entre amis… Ils sont cinq participants aujourd’hui, accompagnés par Olivier Touboul, le directeur du laboratoire. Les personnalités se dévoilent à travers les différentes sensibilités olfactives. “Très souvent on remarque qu’une personne, quand elle a un caractère très féminin ou masculin, c’est assez marqué dans les créations personnalisées de parfum qu’ils font. Au final, ils recherchent des odeurs familières qu’ils aiment bien. On démarque très vite les caractères.”
Cet atelier est proposé depuis 2008 à Papara. Les participants sont rentrés avec leur petit flacon de baume, huile ou soin capillaire. Une belle vitrine pour le monoï made in fenua. Ce laboratoire en exporte jusqu’à 200 tonnes par an.
Le reportage de Mereini Gamblin :