Grève EDT : les négociations au point mort

Troisième jour de grève à EDT et pas d’avancées sur les revendications. Des négociations difficiles mais pas rompues selon les syndicalistes. Avec plus de 80% de grévistes, ils ont accepté un service minimum pour éviter aux abonnés des coupures d’énergie.
La centrale de la Punaruu est le coeur de la production d'électricité de Tahiti. Si 90% du personnel est en grève, afin de préserver leur outil de travail et éviter une coupure de courant générale, les grévistes ont néanmoins mis du personnel à disposition de la direction pour maintenir la production.

Il en va de même dans les îles et pour les équipes d’intervention, qui parent au plus urgent. Pas de réparation à proprement parler, mais une mise en sécurité pour la population et les installations.

Des dispositions que le syndicat a accepté pour quelques jours, signe de bonne volonté pour donner aux négociations un meilleur climat. Mais entre propositions de la direction et contre propositions des grévistes, c’est le statu quo au niveau des négociations. Pour mémoire, les principaux points de revendications à EDT sont la défense de l’emploi local et un statut pour les cadres. Le syndicat dénonce des méthodes de management inacceptables pour ces salariés.

Rencontyre avec Emile Helme, délégué du personnel EDT, et Patrick Taaroa, secrétaire du STEDT Syndicat des travailleurs de l'électricité de Tahiti.