La grande cousinade des Teriierooiterai à Papenoo, le fief des origines

Un florilège de couleurs, à l’image des diverses origines de la famille Teriierooiterai.
Les bleus viennent principalement de Tautira. Ils sont issus de la branche généalogique d’Alfred Teriierooiterai.

"Je suis content aujourd’hui, de rencontrer mes cousins et mes cousines. Parce que qu’est ce que je vois ? Y'a des Chinois, y'a des Français. Et j’aime bien dire des Français comme moi, je descends d’une famille bretonne, les Renvoyé. Après j’ai des familles comme Bougues, Marchand, parce ce sont des taties qui sont restées avec ces hommes", remarque Thierry Teriierooiterai.

En jaune, c’est la branche d’Emelie. L’arrière-grand-mère d’Etienne Raapoto. Elle s’est mariée à un Neo-Zélandais, qui est en fait né au Canada. 
Une partie peu connue de l’histoire de la famille Teriierooiterai. "Le premier objectif de cette rencontre, c’est évidemment de se retrouver entre cousins, cousines proches de la famille. Parce qu’on ne se connaît pas. Je disais tout à l’heure, il y en a qui sont venus de France, il y en a qui viennent des îles de Huahine, de Maupiti, de Raiatea, il y en a qui viennent de la presqu’île, tous ceux de Tahiti. Mais l’origine de la famille, elle est ici, à Papenoo", explique Etienne Raapoto, ancien journaliste. 

En rouge, ce sont les descendants du grand chef, Teriieroo a Teriierooiterai. Il a été le premier maire de Papenoo et il est connu pour avoir tracé la route du Taharaa, mais pas que…"Vous avez entendu parler du bateau de la marine, qui est arrivé dernièrement, le Teriieroo a Teriierooiterai. C’est notre arrière-grand-père...Y'a une avenue qui est pas loin de l’hôpital Vaiami, avenue du grand chef Teriierooiterai, donc c’est encore le grand-père, papa Kane. Il a été le premier chef du district de Papenoo", indique Eric Ariitoa Teriierooiterai Graffe

Cette réunion de famille a rassemblé un quart des descendants. Au total, ils seraient 1 500 Teriierooiterai vivant en Polynésie ou en France.