A cette occasion, le président Edouard Fritch a remis, ce dimanche, l’ordre de Tahiti Nui à quatre personnes oeuvrant pour les personnes handicapées. Le chef du gouvernement a souhaité saluer "l'engagement et la générosité de tous ceux qui, comme vous, œuvrent au quotidien pour défendre les droits de tous les citoyens".
- Gérald Lucas : travailleur social détaché auprès de l’association Huma Tahiti iti, responsable du CAPA, le centre d’accueil des personnes âgées, ou encore membre du Conseil du handicap de 1989 à cette année et membre de la COTOREP, Gérald Lucas a été salué pour son engagement dans le domaine médico-éducatif.
- Pia Avvenenti : après avoir découvert le handicap de sa fille, atteinte de trisomie 21, Pia Avvenenti s'est engagée dans la création et le développement de l’association Fare Heimanava. En 2001, elle est élue à l’Assemblée de la Polynésie française, puis est nommée ministre de la Solidarité et de la Famille chargée des personnes âgées et du handicap. Présidente de la fédération Te Niu o te Huma de 2007 à 2011, Pia Avvenenti est active sur internet et les réseaux sociaux afin de sensibiliser un plus large public à l'handicap.
- Pauline Moua : son engagement pour aider les personnes porteuses de handicap remonte à 1975, lorsqu’à la suite d’un accouchement difficile, son enfant naît avec des séquelles irréversibles. Une épreuve qui la pousse à œuvrer dans l’association "La Fraternité chrétienne des handicapés". Grâce à son action notamment, deux centres supplémentaires seront créés et un quatrième centre verra le jour en 2013. Élevée au grade de chevalier dans l’ordre national du mérite, Pauline Moua est membre du Conseil du handicap depuis 1993, mais aussi membre de la Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel, vice-président de la fédération handisports et, depuis cette année, vice-présidente de la fédération te niu o te huma.
- Henriette Kamia : à l’âge de 20 ans, une maladie frappe Henriette Kamia qui perd la vue. Henriette Kamia décide néanmoins de se battre et de poursuivre sa carrière d’enseignante. En Métropole, durant deux ans, elle apprend le braille et améliore sa formation dans l’enseignement pour enfants déficients visuel. Plus tard, Henriette Kamia deviendra présidente de l’association Taatira huma mero, membre du Conseil du handicap, et depuis les années 90, présidente de la Fédération polynésienne des sports adaptés et présidence de la Fédération Te niu o te huma, qui regroupe les associations s’occupant de personnes porteuses de handicap. Engagée dans la vie sociale et politique de la Polynésie, Henirette s'est investie pour que soit adoptée la loi du Pays du 16 avril 2017, relative à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés.