Préavis de grève chez les chauffeurs de bus

"Être reconnus", c'est ce que demandent principalement les syndicats de chauffeurs. "Aujourd'hui, on n'a pas de statut, pas de catégories, pas d'échelons...on a rien. (...) Moi j'ai vécu cinq ans dans la société, je suis toujours payé au SMIG. [Imaginez] ceux qui ont fait 20 ans ! On est chauffeurs de quoi, de brouettes, de bicyclettes ?" proteste Jerry Rere, du syndicat ARO. 

Parmi les revendications : la mise en place du projet de convention collective, d'une grille salariale, de formations ou encore du treizième mois pour tous les salariés sans exception. Les représentants du personnel réclament également le paiement des heures supplémentaires. 

Après avoir déposé un préavis de grève, les représentants syndicaux ont rencontré la direction vendredi 24 février. Cette dernière s'est dite prête à négocier. Le préavis de grève est pour l'heure suspendu : les négociations devraient reprendre mercredi 1er mars à l'inspection du travail.