1000 appels reçus par SOS Suicide, c’est 300 de plus que l’année dernière. La pandémie en est la cause, avec une accentuation de l’angoisse liée à un avenir incertain. Mais l’association en tire un bilan positif. Les personnes en souffrance demandent de l’aide.
A travers le premier appel, les intervenants établissent une relation de confiance. Puis proposent des moyens d’accompagnement adaptés à chaque individu. "Donc ça peut être associatif culturel, association sportif. Association caritative. Ou même des structures religieuses. Ou des professionnels de la santé", précise Jean VAIMEHO, intervenant association SOS Suicide.
Parler pour être écouté
Il existe 2 numéros pour joindre l’association (444 767 ou 87/89202523). La ligne d’écoute est gratuite depuis un fixe. SOS Suicide est joignable 24 heures sur 24.
Au Fare Tama Hau, un dispositif d’écoute a été mis en place depuis septembre dernier à l’attention des familles endeuillées par le covid.

"Un accompagnement pour les familles de types duel, c’est-à-dire un accompagnement individuel, et puis nous avons mis un deuxième dispositif, le dispositif de groupe. Donc nous avons eu davantage d’usagers qui ont fait la demande pour le premier dispositif. Donc en cette fin d’année nos dispositifs sont toujours d’actualité", détaille Jean-Marie BRUNEAU, psychologue.
Maintenir le lien parents-enfants
Mais la mission principale du Fare Tama Hau reste la prévention de la dégradation des liens entres parents et enfants. Avec une trentaine de consultations par jour, la demande reste soutenue même en cette fin d’année. Car tous les dispositifs de soutien psychologique sont gratuits.
"Toujours à disposition de la population, des enfants et des parents, ou des accompagnateurs parentaux, plusieurs accompagnements sont proposés. Comme des accompagnements psychologiques ou éducatifs ou même une combinaison des deux", confirme Jean-Marie BRUNEAU.
Pour prendre rendez-vous il suffit de contacter le Fare Tama Hau par téléphone. Ou se rendre directement sur place à Fare Ute.