Le groupe Te Maeva dirigé par Coco Hota Hota a 57 ans. Et pas question de déroger aux principes anciens. La tradition, c'est sa carte d'identité, sa manière de faire vivre la danse. Ici pas de place aux nouveaux pas acceptés cependant par d'autres groupes.
•
Cathy Puchon est la chef de groupe de Te Maeva depuis 3 ans, mais il lui faut toujours l’aval de Coco Hotahota, le chorégraphe originel de la troupe. "Pour que le grand maître me dise oui ou non", confie Cathy Puchon. Depuis 1962, Coco n’a jamais toléré un pas à l’écart de ceux répertoriés par la tradition. Et ce, envers et contre tous. "Si il n'y a pas la tradition, il n'y a pas d'avenirs, alors qu'est ce qu'on va laisser à nos enfants", interroge l'illustre Coco.
Coco dit avoir passé la main, mais il veille scrupuleusement à chaque pas et geste de la soixantaine de danseurs et danseuse. Même si ces derniers sont à la recherche de cette authenticité, en venant dans le groupe. Tous, y compris les musiciens sont en accord avec le principe d’immuabilité de la tradition défendu par Coco Hotahota. "Je pense que c'est une bonne chose de maintenir la culture comme ça", confie Mahinui Temari, musicien dans la troupe. De son côté, Viri Taimana, orateur, estime que ce groupe mythique puisse "être une base pour ceux qu'ils veulent s'initier à la danse traditionnelle". Comme un repère isolé, Te Maeva résiste donc encore et toujours au modernisme et à l’évolution.
Coco dit avoir passé la main, mais il veille scrupuleusement à chaque pas et geste de la soixantaine de danseurs et danseuse. Même si ces derniers sont à la recherche de cette authenticité, en venant dans le groupe. Tous, y compris les musiciens sont en accord avec le principe d’immuabilité de la tradition défendu par Coco Hotahota. "Je pense que c'est une bonne chose de maintenir la culture comme ça", confie Mahinui Temari, musicien dans la troupe. De son côté, Viri Taimana, orateur, estime que ce groupe mythique puisse "être une base pour ceux qu'ils veulent s'initier à la danse traditionnelle". Comme un repère isolé, Te Maeva résiste donc encore et toujours au modernisme et à l’évolution.