Bobos, égratignures ou écorchures…ces blessures cicatrisent généralement toutes seules au bout de quelques jours, mais mal soignées elles peuvent faire l’objet de complications.
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Un spécialiste des plaies et cicatrisations au fenua
Chez certaines personnes, toute plaie, même superficielle, n’est pas forcément anodine, comme les diabétiques par exemple. Ces derniers représentent 13% de la population polynésienne. Ils ont pour particularité de présenter un risque supérieur d’infection à celui du reste de la population.Il a été observé que 20% d’entre eux connaissent des retards de cicatrisation. Même constat pour les personnes souffrant d’obésité. 500 patients diabétiques sont traités en Polynésie par an, 28 nouveaux cas sont enregistrés par mois. En 2015, sur la centaine d’amputations pratiquées, 69 concernaient des diabétiques.
Comment faire pour écarter tout risque d’infection ? C’est à cette question que le professeur Frank Duteille, diplômé universitaire en plaies et cicatrisations, est venu répondre.
Invité par des professionnels de santé, il est au fenua pour une série de conférences débats ainsi que des formations qui ont débuté jeudi.