Prélever l’impôt sur toutes les sources de revenues pour financer la protection sociale, c’est l’une des pistes envisagées par le gouvernement pour réformer la PSG. En Métropole, elle existe depuis 1991 sous la forme de la Contribution sociale généralisée, la CSG.
L’objectif de cette mesure vise à créer un financement commun, plus juste qui pourrait également servir à équilibrer la branche retraite, largement déficitaire. Il s’agirait de réformer profondément la branche maladie en regroupant les 3 branches de santé : RNS, RGS et RST. Elles deviendraient ainsi un seul et unique régime.
Qui la financera ?
Sur la question du financement, les cotisations des employeurs pourraient être maintenues. A ce jour, elles financent les 2/3 du régime. En revanche, les cotisations sociales, seraient remplacées par la CSG, la contribution sociale généralisée. Une forme d’impôt qui intégrerait l’actuelle CST, mais pas seulement. Calquée sur le système métropolitain, elle prendrait un autre nom tout en conservant le principe : La CSG taxe les revenus salariés, mais aussi, les pensions de retraite et les revenus du patrimoine. A des taux compris entre 7,5 et 8,2%. Mais gare aux copiers-collers. Le déficit de la sécurité sociale métropolitaine s’établit à plus de 600 milliards de FCP.
Contre-propositions des syndicats attendues
La proposition de réforme a été transmise aux centrales syndicales. Un calendrier de rencontre a été programmé par le gouvernement pour entendre leur contre-proposition