L'annonce par Météo France d'un risque fort de cyclone sur le territoire a eu des répercussions sur le chiffre d'affaires des magasins d'outillages qui ont tous été "dévalisés". Les cordes sont déjà en rupture de stock. Alors, dépêchez-vous pour les chevilles, les serre-câbles et les lampes torches.
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"90% de risque cyclonique"... Voici ce qu'annonçait Météo France, il y a une quinzaine de jours. Du jamais vu…Depuis, les propriétaires, directeurs ou vendeurs de magasins de bricolage ont vu débarquer des clients en masse. Julianna Fanaura, vendeuse dans une grande enseigne, raconte comment les différents outils ont disparu des rayons en quelques semaines...
Il n'y a déjà plus de cordes dans les quincailleries du territoire, et depuis peu chez les grandes enseignes. Ces dernières ont commandé jusqu'à 4.000 plaques de contre-plaqué afin de protéger les fenêtres des habitations, elles ont également passé commande de dix containers de bois "pour l'après cyclone" précise Olivier Metayer, directeur de magasin. Si le chiffre d'affaires des magasins a gonflé, il ne doit sûrement pas "exploser", car la plupart des produits d'outillage sont en PPN, prix de première nécessité. Du coup, les enseignes dédiées au bricolage gagnent uniquement sur la masse mais n'ont pas le droit d'augmenter les prix pour profiter de la "psychose".
Risque cyclonique, les magasins d’outillage dévalisés - Natacha Szilagyi / Gilles Hucault
Il n'y a déjà plus de cordes dans les quincailleries du territoire, et depuis peu chez les grandes enseignes. Ces dernières ont commandé jusqu'à 4.000 plaques de contre-plaqué afin de protéger les fenêtres des habitations, elles ont également passé commande de dix containers de bois "pour l'après cyclone" précise Olivier Metayer, directeur de magasin. Si le chiffre d'affaires des magasins a gonflé, il ne doit sûrement pas "exploser", car la plupart des produits d'outillage sont en PPN, prix de première nécessité. Du coup, les enseignes dédiées au bricolage gagnent uniquement sur la masse mais n'ont pas le droit d'augmenter les prix pour profiter de la "psychose".
Parmi les clients, les plus âgés disent très bien se souvenir du cyclone Vehena qui a ravagé Tahiti en 1983. Alors, ils préfèrent prendre les devants, s'organiser et ainsi répondre au célèbre proverbe "mieux vaut prévenir que guérir". C'est le cas, par exemple, de cette cliente, venue en couple, acheter des lampes torches, histoire de ne pas se retrouver dans le noir si un cyclone survenait.
Reportage complet dans le journal télévisé de ce mercredi 7 octobre, sur Polynésie 1ère
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