Sécurité maritime : les balises de détresse peut-être obligatoires à l'avenir

La dérive des passagers du poti marara pose la question de la sécurité en mer. Souvent mal équipés, de nombreux pêcheurs ou navigateurs partent sans balises ou avec des radios défectueuses. Un problème dans un territoire maritime comme la Polynésie française.
Avec cinq millions de km2, le territoire maritime polynésien est difficile à controler et à sécuriser. Les navires de plaisance tout comme les pêcheurs professionnels doivent avoir à leur bord un minimum de matériel de sécurité. Il varie cependant en fonction de la taille de l'embarcation et du nombre de passagers embarqués. Obligartoires bien sur : les gilets, fusées, la boussole et la VHF, en revanche, les balises de détresse ne sont, elles, pas reglementées. Elles pourraient cependant sauver des vies et éviter de longues et couteuses heures de recherche.

En 2015, le JRCC, l'organisme chargé des recherches en mer a déclenché 363 opérations d'assistance. Ces balises seront elles donc un jour obligatoires ?

Laurence Pourtau et Hiro Terorotua ont voulu en savoir plus.