Bart de Zwart a réussi son défi, rallier Tahiti à Borabora en stand-up paddle, et surtout en solitaire, sans aucun bateau suiveur.
•
Arrivé la semaine dernière à Tahiti, cet aventurier néerlandais, fils de navigateur, a un rêve en tête un parcours transatlantique en Paddle. Mais face au refus de sa femme. Il doit se contenter de défi plus court entre trois et cinq jours en solitaire sur sa planche.
Après les glaciers de l'Alaska ou les îles Hawaiiennes, il a choisi cette fois ci la Polynésie.
Et pour l'occasion, il a fait faire tout spécialement une planche plus épaisse, et plus large que la moyenne. Une planche dotée de compartiments pour y caler le matériel lourd ou les réserves d'eau, de lanières et de filets pour retenir le matériel embarqué et aussi équipée d'une seconde dérive pour permettre une meilleure maniabilité, notamment en plein vent de travers.
une planche plus large et plus épaisse que la moyenne
Mais surtout, il connait la mer, le vent et prend toutes les précautions pour choisir sa date de départ. Pas question de partir par gros temps.
prévisions météorologique indispensables
Bart de Zwart consultant des cartes avant une course en Polynésie
Le 15 mai, c'est le grand départ, et c'est depuis Mahina que Bart a décidé de prendre la mer. La mise à l'eau se fait peu après 6h du matin.
Il ne faut pas oublier le matériel et les vivres.
départ pour le défi Tahiti-borabora
Malgré le mal de mer qui le prend rapidement, les deux premiers jours se passent sans encombres. Bart sait gérer son mal, et a emporté la nourriture adéquate, et surtout boit beaucoup d'eau. Mais à la deuxième nuit, une vague entraîne la planche et le fait chavirer. Il perd une pompe et son lycra. Heureusement rien d'importance pour la suite du parcours.
Après trois jours d'effort il se rapproche de Huahine, le plus dur est fait. Il se concentre désormais pour garder le cap et une bonne vitesse de croisière.
il s'alimente toutes les heures, et boit dès qu'il peut. Pas question de faiblir.
Samedi 17 il passe devant Raiatea et voit à l"horizon la forme distincte du mont Otemanu, la montagne de Bora Bora. Cette nuit là, il ne prend presque pas de repos, l'objectif est à portée de rame.
Dimanche 18, est une journée passée autour de Bora Bora. En effet, avec un cap au nord des îles sous le vent il doit maintenant contourner l'île pour arriver jusqu'à la passe de il doit contourner le lagon pour atteindre la passe de Teavanui.
arrivée vers bora bora
Pas question de s'arrêter là, Bart donne tout ce qu'il a sur les derniers kilomètres.
C'est fatigué mais heureux que Bart touche enfin la terre ferme à 19h. Il versera d'ailleurs quelques larmes à l'arrivée. Son défi, il l'a relevé, en 5 jours et en solitaire.
Le plus dur pour lui: la solitude.
Après les glaciers de l'Alaska ou les îles Hawaiiennes, il a choisi cette fois ci la Polynésie.
Et pour l'occasion, il a fait faire tout spécialement une planche plus épaisse, et plus large que la moyenne. Une planche dotée de compartiments pour y caler le matériel lourd ou les réserves d'eau, de lanières et de filets pour retenir le matériel embarqué et aussi équipée d'une seconde dérive pour permettre une meilleure maniabilité, notamment en plein vent de travers.
Le néerlandais est un habitué des défis semblables. Il arrive équipé avec deux GPS, un désalinisateur, ou encore un matelas gonflable aux rebords plus épais afin d'empêcher l'eau de mer de l'atteindre durant les quelques heures de sommeil qu'il pourra s'offrir de temps à autres, lors de sa traversée.
Mais surtout, il connait la mer, le vent et prend toutes les précautions pour choisir sa date de départ. Pas question de partir par gros temps.
Le 13 mai, Bart essaie sa planche pour la première fois dans le lagon de Faaa. Un essai plutôt concluant. La planche semble bien réagir. La dérive supplémentaire fonctionne à merveille et la planche semble glisser sur l'eau beaucoup plus vite que prévue. Mais le test se fait sans le matériel, Bart s'attend ainsi à avoir plus de résistance sur l'eau une fois le matériel chargé.
Le 15 mai, c'est le grand départ, et c'est depuis Mahina que Bart a décidé de prendre la mer. La mise à l'eau se fait peu après 6h du matin.
Il ne faut pas oublier le matériel et les vivres.
Peu avant 7h, Bart met son paddle à l'eau et vérifie que son matériel est bien arrimé. Il est temps de prendre le large. il a décidé de suivre un cap vers le nord ouest. Avec un léger vent de l'est il sait que s'il devait dériver, il serait pousser vers un île. Car ce Néerlandais n'a rien d'un fou furieux. Il navigue depuis sa plus tendre enfance, et ne part jamais en mer seul, sans avoir imaginé le pire.
La première journée est la plus dure, il fait beau et donc chaud, et elle déterminera la suite des événements, de plus le paddle plus chargé en début de parcours l'oblige à plus d'efforts. Mais Bart gère ce premier tronçon avec pas mal de dextérité. La première nuit arrive et comme à son habitude, il gonfle son matelas et enfile sa combinaison. il faut à tout prix rester au sec pour conserver de la chaleur. Ses rames, ils les place perpendiculaires à la planche, et pose des lestes de part et d'autre afin d'assurer une stabilité.
Malgré le mal de mer qui le prend rapidement, les deux premiers jours se passent sans encombres. Bart sait gérer son mal, et a emporté la nourriture adéquate, et surtout boit beaucoup d'eau. Mais à la deuxième nuit, une vague entraîne la planche et le fait chavirer. Il perd une pompe et son lycra. Heureusement rien d'importance pour la suite du parcours.
Après trois jours d'effort il se rapproche de Huahine, le plus dur est fait. Il se concentre désormais pour garder le cap et une bonne vitesse de croisière.
il s'alimente toutes les heures, et boit dès qu'il peut. Pas question de faiblir.
Samedi 17 il passe devant Raiatea et voit à l"horizon la forme distincte du mont Otemanu, la montagne de Bora Bora. Cette nuit là, il ne prend presque pas de repos, l'objectif est à portée de rame.
Dimanche 18, est une journée passée autour de Bora Bora. En effet, avec un cap au nord des îles sous le vent il doit maintenant contourner l'île pour arriver jusqu'à la passe de il doit contourner le lagon pour atteindre la passe de Teavanui.
Les dernières heures sont les plus dures. Après avoir contourné le récif, Bart franchit la passe de Teavanui à la tombée de la nuit.
Bart doit encore faire une portion de parcours dans le lagon. Il est encouragé par des amis et des habitants de Bora Bora qui sont venus à sa rencontre.
Pas question de s'arrêter là, Bart donne tout ce qu'il a sur les derniers kilomètres.
C'est fatigué mais heureux que Bart touche enfin la terre ferme à 19h. Il versera d'ailleurs quelques larmes à l'arrivée. Son défi, il l'a relevé, en 5 jours et en solitaire.
Le plus dur pour lui: la solitude.