Au départ, il n'envisageait pas d'embrasser la carrière de mannequin. Poussé par sa soeur dans cette voie, Tim Maiau est aujourd'hui l'un des premiers mannequins à être connu et reconnu l'international.
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Tim Maiau est mannequin depuis six ans. Après des débuts sur le territoire, le jeune homme, originaire de Moorea, s’est rapidement envolé pour des contrées plus lointaines. Aujourd’hui, Tim Maiau cartonne dans les pays d’Asie. Ambitieux, le mannequin ne compte pas s’arrêter et souhaite partir à la conquête de l’Amérique et de l’Europe. Rencontre avec ce jeune mannequin de talent à l’avenir prometteur.
Quand t’es-tu décidé à te lancer dans le mannequinat ?
Je ne me souviens plus exactement quand j’ai commencé, mais je crois que c’est en 2009. En fait, c’est ma sœur, Maureen, alors photographe, qui m’a poussé à faire un casting pour la campagne de Tahitian Move. Je ne voulais vraiment pas y aller à l’époque, ce n’était pas un monde qui m’attirait. J’étais plus intéressé par le sport, et plus particulièrement le bodyboard comme bien des jeunes de mon âge. Lors dudit casting, j’ai rencontré Alberto Vivian qui m’a pris sous son aile à partir de ce moment, et ce, pour tout le temps que j’ai travaillé comme mannequin sur Tahiti.
Aujourd’hui, tu marches beaucoup à l’international et notamment dans les pays d’Asie. Comment es-tu arrivé jusque là ?
J’ai officiellement commencé à travailler comme mannequin à l’étranger en 2011. A l’époque, j’étais parti au Canada pour compléter mes études de maîtrise. A côté, j’étais représenté par l’agence NEXT Model Canada, basée à Montréal, et ce jusqu’en 2013. Durant cette période, j’ai réalisé quelques contrats intéressants, en même temps que je finissais mes études. Mais, tout à véritablement commencé à la fin de mes études lorsque j’ai décidé de partir en Thaïlande. Une amie m’avait alors fortement encouragée à contacter des agences locales, « juste pour voir » si ça pouvait fonctionner pour moi sur ce marché. Un soir, j’ai entrepris d’envoyer des mails à des agences qu’on m’avait recommandées… Dans les heures qui ont suivi, j’ai reçu un nombre important de réponses, toutes encourageantes et démontrant un vif intérêt des agences à me rencontrer. J’ai finalement signé avec Red Modelling, une agence reconnue à Bangkok, mais également à l’international. C’est un choix que je n’ai jamais regretté car j’enchaîne depuis les contrats en Thaïlande mais aussi en Malaisie, au Japon, et désormais à Hong Kong.
Alors, justement, comment se passe le travail d’un mannequin et pour qui travailles-tu ?
Pour faire simple, un mannequin travaille généralement pour une agence, qui est en charge de trouver des contrats à ses mannequins. L’agence peut aussi choisir de placer ces mannequins dans d’autres pays, auprès d’autres agences avec qui elle a passé des ententes, selon les fluctuations du marché de la mode. Pour ma part, je travaille pour Red Modelling, mon agence-mère en Asie. Mais, depuis août 2015, j’ai été placé à Hong Kong auprès de l’agence QUEST (anciennement connue sous le nom de Elite Agency), avec qui j’ai un contrat d’une durée de trois mois. Ma prochaine destination sera surement Singapour.
As-tu eu l’opportunité de travailler ou rencontrer des grands créateurs ?
J’ai récemment travaillé pour Calvin Klein, j’ai d’ailleurs rencontré M. Kevin Carrigan, le directeur créatif de la marque mondiale alors de passage à Hong Kong. Lors de la Fashion Week de Bangkok, j’ai aussi eu l’opportunité de croiser et côtoyer un nombre important de créateurs internationaux et locaux. Cependant, lorsque l’on se trouve en backstage d’un tel évènement, nous n’avons pas vraiment le temps de prendre une pause-café pour discuter ou même les saluer. J’ai également fait plusieurs parutions mode et éditoriaux, notamment pour Harper’s Bazaar Men Thailand, L’Officiel, Volume Magazine et Lips Love Magazine, pour lequel j’ai d’ailleurs fait la couverture. Un autre éditorial va bientôt sortir me mettant en scène : Men’s UNO Hong Kong ! Autrement, à Bangkok, j’ai beaucoup travaillé en publicité. Parmi les contrats réalisés, je peux citer des marques internationales comme Coca-Cola, Samsung ou encore Lee Jeans. J’ai eu la chance de rencontré sur les plateaux de tournage plusieurs grands acteurs et actrices locales, j’ais même joué au football avec l’équipe nationale de Thaïlande pour une publicité de boisson énergétique locale.
Qu'est-ce qui te plaît dans le mannequinat ?
Comme je n’avais jamais vraiment souhaité être mannequin, ou du moins envisagé en faire une carrière, ce que j’apprécie tout particulièrement est la liberté que ce genre d’emploi me procure, en comparaison à un poste de travail plus conventionnel. J’ai la chance de voyager, de rencontrer des gens incroyables, et parfois même très connus. J’ai aussi certains privilèges dont je bénéficie en tant que mannequin, et ce, un peu partout dans les plus grandes villes de la planète. Le meilleur dans tout cela, c’est que je suis payé pour le faire. Que demander de plus ? (rires)
Quels sont tes futurs projets ?
Pour le moment, j’envisage de poursuivre ma carrière dans le mannequinat en Asie, et peut-être aussi à l’extérieur. Plusieurs agences aux États-Unis et en Europe se sont intéressées à moi au cours des derniers mois, et j’aspire donc pouvoir saisir ces opportunités dans un avenir proche. Je souhaite aussi bien-sûr revenir au fenua pour voir ma famille et passer du bon temps, mais j’ignore encore quand ce sera possible.
Tu ne viens pas souvent en Polynésie française, est ce que le Pays te manque ?
Mon dernier séjour à Tahiti remonte à il y a un peu moins d’un an, mais je souhaite pouvoir y retourner bientôt. Ma famille me manque beaucoup. Je suis originaire de Moorea, plus précisément de la commune de Haapiti Tiahura. Ma mère est une Tahitienne d’origine chinoise, et mon père est tout ce qu’il y a de plus Tahitien et local. J’ai une grande sœur et un petit frère, Raihau, très connu dans le milieu de l’athlétisme sur le fenua, en France et à l’international. Outre ma famille, ce qui me manque le plus est le bodyboard, le lagon et, bien-sûr, le ma’a de chez nous.
Essayes-tu de porter à travers ton travail, les couleurs et la culture de la Polynésie ?
Je suis à chaque fois étonné de constater à quel point les gens sont ignorants de notre petit bout de monde. Souvent, on nous confond avec « Haïti » ou on ignore tout de nous. Je me fais donc un devoir et une fierté d’introduire tout ce beau monde à notre fenua, à notre histoire et à notre culture. Je crois qu’une vague de mannequins et autres agents de la mode sera prochainement de passage dans nos îles ! (rires) Les images finissent souvent par convaincre les gens de venir me rendre visite dans ce petit coin de paradis !
Ta famille te soutient-elle dans ta carrière de mannequinat ?
Ma famille est très fière du travail que je réalise ici, d’autant plus que je suis probablement parmi les premiers Tahitiens à me démarquer sur la scène internationale dans ce domaine. Ayant maintenant terminé mes études de maîtrise, j’ai en quelque sorte prouvé mes capacités. Ma famille est donc rassurée et confiante de ce que l’avenir me réserve, et ce même si ma carrière de mannequin venait à se terminer.
Es-tu un cœur à prendre ?
Malheureusement, je ne suis plus un cœur à prendre… ou du moins, pas pour le moment ! J’aimerais profiter de cette interview pour saluer et remercier ma famille et mes amis, mais aussi tous les Polynésiens qui me suivent, me soutiennent et m’encouragent. Je veux également dire un grand merci à mes parents, Dorina et Timi ; à Maureen et Niko, alias la PLUG Bodyboard family ; Hau, Katia, Time, Hono, Teiva et Mirka. Pour les Polynésiens qui désirent me suivre, ils peuvent me retrouver sur Instagram – timmaiau ou Facebook – Tim Maiau (page officielle)
Quand t’es-tu décidé à te lancer dans le mannequinat ?
Je ne me souviens plus exactement quand j’ai commencé, mais je crois que c’est en 2009. En fait, c’est ma sœur, Maureen, alors photographe, qui m’a poussé à faire un casting pour la campagne de Tahitian Move. Je ne voulais vraiment pas y aller à l’époque, ce n’était pas un monde qui m’attirait. J’étais plus intéressé par le sport, et plus particulièrement le bodyboard comme bien des jeunes de mon âge. Lors dudit casting, j’ai rencontré Alberto Vivian qui m’a pris sous son aile à partir de ce moment, et ce, pour tout le temps que j’ai travaillé comme mannequin sur Tahiti.
Aujourd’hui, tu marches beaucoup à l’international et notamment dans les pays d’Asie. Comment es-tu arrivé jusque là ?
J’ai officiellement commencé à travailler comme mannequin à l’étranger en 2011. A l’époque, j’étais parti au Canada pour compléter mes études de maîtrise. A côté, j’étais représenté par l’agence NEXT Model Canada, basée à Montréal, et ce jusqu’en 2013. Durant cette période, j’ai réalisé quelques contrats intéressants, en même temps que je finissais mes études. Mais, tout à véritablement commencé à la fin de mes études lorsque j’ai décidé de partir en Thaïlande. Une amie m’avait alors fortement encouragée à contacter des agences locales, « juste pour voir » si ça pouvait fonctionner pour moi sur ce marché. Un soir, j’ai entrepris d’envoyer des mails à des agences qu’on m’avait recommandées… Dans les heures qui ont suivi, j’ai reçu un nombre important de réponses, toutes encourageantes et démontrant un vif intérêt des agences à me rencontrer. J’ai finalement signé avec Red Modelling, une agence reconnue à Bangkok, mais également à l’international. C’est un choix que je n’ai jamais regretté car j’enchaîne depuis les contrats en Thaïlande mais aussi en Malaisie, au Japon, et désormais à Hong Kong.
Alors, justement, comment se passe le travail d’un mannequin et pour qui travailles-tu ?
Pour faire simple, un mannequin travaille généralement pour une agence, qui est en charge de trouver des contrats à ses mannequins. L’agence peut aussi choisir de placer ces mannequins dans d’autres pays, auprès d’autres agences avec qui elle a passé des ententes, selon les fluctuations du marché de la mode. Pour ma part, je travaille pour Red Modelling, mon agence-mère en Asie. Mais, depuis août 2015, j’ai été placé à Hong Kong auprès de l’agence QUEST (anciennement connue sous le nom de Elite Agency), avec qui j’ai un contrat d’une durée de trois mois. Ma prochaine destination sera surement Singapour.
As-tu eu l’opportunité de travailler ou rencontrer des grands créateurs ?
J’ai récemment travaillé pour Calvin Klein, j’ai d’ailleurs rencontré M. Kevin Carrigan, le directeur créatif de la marque mondiale alors de passage à Hong Kong. Lors de la Fashion Week de Bangkok, j’ai aussi eu l’opportunité de croiser et côtoyer un nombre important de créateurs internationaux et locaux. Cependant, lorsque l’on se trouve en backstage d’un tel évènement, nous n’avons pas vraiment le temps de prendre une pause-café pour discuter ou même les saluer. J’ai également fait plusieurs parutions mode et éditoriaux, notamment pour Harper’s Bazaar Men Thailand, L’Officiel, Volume Magazine et Lips Love Magazine, pour lequel j’ai d’ailleurs fait la couverture. Un autre éditorial va bientôt sortir me mettant en scène : Men’s UNO Hong Kong ! Autrement, à Bangkok, j’ai beaucoup travaillé en publicité. Parmi les contrats réalisés, je peux citer des marques internationales comme Coca-Cola, Samsung ou encore Lee Jeans. J’ai eu la chance de rencontré sur les plateaux de tournage plusieurs grands acteurs et actrices locales, j’ais même joué au football avec l’équipe nationale de Thaïlande pour une publicité de boisson énergétique locale.
Qu'est-ce qui te plaît dans le mannequinat ?
Comme je n’avais jamais vraiment souhaité être mannequin, ou du moins envisagé en faire une carrière, ce que j’apprécie tout particulièrement est la liberté que ce genre d’emploi me procure, en comparaison à un poste de travail plus conventionnel. J’ai la chance de voyager, de rencontrer des gens incroyables, et parfois même très connus. J’ai aussi certains privilèges dont je bénéficie en tant que mannequin, et ce, un peu partout dans les plus grandes villes de la planète. Le meilleur dans tout cela, c’est que je suis payé pour le faire. Que demander de plus ? (rires)
Quels sont tes futurs projets ?
Pour le moment, j’envisage de poursuivre ma carrière dans le mannequinat en Asie, et peut-être aussi à l’extérieur. Plusieurs agences aux États-Unis et en Europe se sont intéressées à moi au cours des derniers mois, et j’aspire donc pouvoir saisir ces opportunités dans un avenir proche. Je souhaite aussi bien-sûr revenir au fenua pour voir ma famille et passer du bon temps, mais j’ignore encore quand ce sera possible.
Tu ne viens pas souvent en Polynésie française, est ce que le Pays te manque ?
Mon dernier séjour à Tahiti remonte à il y a un peu moins d’un an, mais je souhaite pouvoir y retourner bientôt. Ma famille me manque beaucoup. Je suis originaire de Moorea, plus précisément de la commune de Haapiti Tiahura. Ma mère est une Tahitienne d’origine chinoise, et mon père est tout ce qu’il y a de plus Tahitien et local. J’ai une grande sœur et un petit frère, Raihau, très connu dans le milieu de l’athlétisme sur le fenua, en France et à l’international. Outre ma famille, ce qui me manque le plus est le bodyboard, le lagon et, bien-sûr, le ma’a de chez nous.
Essayes-tu de porter à travers ton travail, les couleurs et la culture de la Polynésie ?
Je suis à chaque fois étonné de constater à quel point les gens sont ignorants de notre petit bout de monde. Souvent, on nous confond avec « Haïti » ou on ignore tout de nous. Je me fais donc un devoir et une fierté d’introduire tout ce beau monde à notre fenua, à notre histoire et à notre culture. Je crois qu’une vague de mannequins et autres agents de la mode sera prochainement de passage dans nos îles ! (rires) Les images finissent souvent par convaincre les gens de venir me rendre visite dans ce petit coin de paradis !
Ta famille te soutient-elle dans ta carrière de mannequinat ?
Ma famille est très fière du travail que je réalise ici, d’autant plus que je suis probablement parmi les premiers Tahitiens à me démarquer sur la scène internationale dans ce domaine. Ayant maintenant terminé mes études de maîtrise, j’ai en quelque sorte prouvé mes capacités. Ma famille est donc rassurée et confiante de ce que l’avenir me réserve, et ce même si ma carrière de mannequin venait à se terminer.
Es-tu un cœur à prendre ?
Malheureusement, je ne suis plus un cœur à prendre… ou du moins, pas pour le moment ! J’aimerais profiter de cette interview pour saluer et remercier ma famille et mes amis, mais aussi tous les Polynésiens qui me suivent, me soutiennent et m’encouragent. Je veux également dire un grand merci à mes parents, Dorina et Timi ; à Maureen et Niko, alias la PLUG Bodyboard family ; Hau, Katia, Time, Hono, Teiva et Mirka. Pour les Polynésiens qui désirent me suivre, ils peuvent me retrouver sur Instagram – timmaiau ou Facebook – Tim Maiau (page officielle)