A la cour d’appel, ce jeudi 29 décembre, une affaire de trafic d’ice était jugée. Les accusés avaient déjà été jugés en première instance, le parquet avait alors fait appel. Lors de cette nouvelle audience, le ministère public a requis entre 6 et 10 ans de prison contre les deux accusés.
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En première instance, les trois prévenus avaient écopé respectivement entre 4 ans et 5 ans de prison avec une forte amende allant de 10 à 60 millions de fcp. Le parquet, qui avait demandé 7 ans de prison, avait alors estimé que cette condamnation n’était pas assez sévère, et avait fait appel. "Le parquet ne fait pas souvent appel sauf lorsqu'on estime que les peines ne sont pas suffisantes", explique José Thorel, procureur.
Ce jeudi, deux prévenus se sont présentés à la barre, le troisième ayant purgé sa peine était absent. Le procureur est allé jusqu’à demander 10 ans de prison contre le principal coupable dans ce trafic d’amphétamine. Et 6 ans pour le second. Des réquisitions qualifiées de disproportionner par les avocats de la défense. Les conseils dénoncent des méthodes qui ne sont plus dissuasives, mais qui auraient comme conséquence une marginalisation des accusés. "Les réquisitions sont sévères (...) Et, les arguments ne sont pas pertinents", confie Me Smaïn Bennouar, avocat de l'un des accusés.
Quant aux amendes, le procureur a demandé le maintien des 60 millions de fcp d’amende douanière. Les deux hommes sont restés stoïques tout au long de l’audience, ils n'ont pas souhaité faire de déclaration. Chacun est resté sur ses dernières déclarations. L’arrêt de la cour d’appel sera rendu le 26 janvier prochain.
Ce jeudi, deux prévenus se sont présentés à la barre, le troisième ayant purgé sa peine était absent. Le procureur est allé jusqu’à demander 10 ans de prison contre le principal coupable dans ce trafic d’amphétamine. Et 6 ans pour le second. Des réquisitions qualifiées de disproportionner par les avocats de la défense. Les conseils dénoncent des méthodes qui ne sont plus dissuasives, mais qui auraient comme conséquence une marginalisation des accusés. "Les réquisitions sont sévères (...) Et, les arguments ne sont pas pertinents", confie Me Smaïn Bennouar, avocat de l'un des accusés.
Quant aux amendes, le procureur a demandé le maintien des 60 millions de fcp d’amende douanière. Les deux hommes sont restés stoïques tout au long de l’audience, ils n'ont pas souhaité faire de déclaration. Chacun est resté sur ses dernières déclarations. L’arrêt de la cour d’appel sera rendu le 26 janvier prochain.