Trois affaires de violence, trois hommes en prison

L'auto-stoppeur, qui a agressé une militaire en juin dernier, a été jugé lundi 20 juillet. Il a écopé de trois mois de prison ferme.
Lundi 20 juillet, trois hommes accusés de violence étaient jugés en comparution immédiate : l'agresseur des gendarmes de Paea, l'auteur d'un passage à tabac dans une boîte de nuit de la capitale, et l'auto-stoppeur violent. Dans les trois cas, les prévenus ont écopé de prison ferme.
Au tribunal de Papeete, le début de la semaine a commencé par trois affaires de violence. Jugé en comparution immédiate, l'individu, qui avait agressé deux gendarmes à Paea, a été condamné à trois mois de prison ferme. Retour sur les faits... Le 18 juillet dernier, les gendarmes interviennent sur une bagarre lorsqu'ils sont pris à partie par un homme alcoolisé. Profitant de l'effet de surprise et de l'obscurité, l'agresseur porte plusieurs coups contre les gendarmes, leur occasionnant des blessures notamment au visage. Les derniers ont présenté des incapacités de travail de trois et quatre jours. Finalement, l'accusé est interpellé.

Autre affaire, autre jugement. Cette fois, il s'agit d'un homme de 28 ans, condamné à douze mois de prison ferme. Avec l'aide d'un complice encore mineur, l'homme est accusé d'avoir, le 10 juillet dernier, passé à tabac un homme à la sortie d’une boite de nuit à Papeete. Le jeune homme dort désormais en prison...

Après un mois de cavale, il est arrêté et jugé


Enfin, cette autre affaire jugée lundi après-midi : celle de l'agression d’une jeune femme par un auto-stoppeur. Le prévenu a écopé de trois ans de prison ferme. Les faits remontent au mois de juin dernier, une femme popa'a, une militaire de profession, ramasse un jeune homme en auto-stop au rond-point de Pamatai. A hauteur du cimetière de l’Uranie, le passager tente alors de l’agresser sexuellement et essaie même de l’étrangler avec une cordelette. La militaire, sportive, n'en démord pas, se débat et réussit par prendre la fuite à bord du véhicule.

Dans la bagarre, l'agresseur a perdu son sac, à l'intérieur duquel se trouvait ses papiers. Un oubli qui permettra aux gendarmes de l'identifier. En cavale depuis le 7 juin, l'homme a été appréhendé dimanche 19 juillet. Six semaines après les faits, il dort désormais à Nuutania.