Portrait d'une jeune Réunionnaise qui a grandi à Tahiti jusqu'à 19 ans. Modèle dès 15 ans, elle danse pour Ori Tahiti et Temaeva avant de réussir une audition parmi 30 candidates pour rentrer au Crazy Horse, son rêve.
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Le site "Paris Gazette" a mis en ligne ce 15 septembre un portrait d'Emilie Payet. Morceaux choisis :
Emilie est née sur l’ile de la Reunion. Mais dès 6 ans affirme-t-elle, "j’ai grandi à Tahiti jusqu’à 19 ans, donc on peut dire que c’est Tahiti qui a fait de moi ce que je suis".
Qu’est ce qui vous a amené à Paris?
"Avant tout, je voulais voir et vivre ailleurs. Dans un lieu plus grand, pour rencontrer les gens de différentes cultures, et de "backgrounds" différents, trouver de nouveaux défis. J’ai commencé ma carrière de modèle à 15 ans à Tahiti, et j’ai tout de suite aimé, aussi Paris a semblé le choix obligatoire par la suite.C’est la capitale de la mode mondiale, et je suis française".
C’était difficile de déménager sur Paris?
"Plus difficile que ce que je pensais. Mais il a fallu faire avec. "La merde" ça arrive mais il faut faire avec. Personne ne m’a dit que ce serait facile. On trouve une façon de faire et on continue, malgré tout"
Comment avez vous entendu parlé du Crazy Horse Paris? Etiez-vous déjà allée voir le show?
"Je danse depuis mon arrivée à Tahiti. Je rêvais d’être danseuse quand j’étais petite. En Polynésie, j’ai été danseuse solo pour de grands groupes de danses tahitiennes : Ori Tahiti, Temaeva. On m’a trouvée alors que j’étais encore au conservatoire à 13 ans. J’ai aussi fait du classique et de la danse moderne. En arrivant à Paris, j’étais étudiante à Flavia Palmeira, une des plus grandes écoles de "makeup artists". Pour payer le loyer, je travaillais dans un café du Marais. Après le diplôme, j’ai eu des difficultés à vivre avec ce que je gagnais. Alors j’ai cherché autre chose. C’est comme ça que je suis tombée sur le Crazy Horse.
"Ils faisaient un casting pour de nouvelles danseuses, car ils se développaient un peu partout dans le monde. On m’en avait parlé mais je n’avais jamais fait l’audition avant".
C’est quoi une audition au Crazy Horse?
"Avant de vous en parler je dois vous dire que je n’avais pas dansé pendant une année entière avant de devenir étudiante. Depuis mon enfance, je dansais tous les jours. Et arrêter d’un coup c’était une erreur. Mon corps n’était pas aussi bon qu’avant. Les réflexes ne sont plus là. Je ne m'aimais pas, et je savais que c’était ma faute. Il a fallu faire de grands changements et arrêter le laisser-aller.
Le rêve de faire partie du Crazy Horse, c’est ce qui a tout lancé. J’ai travaillé jour et nuit sur une chorégraphie pour l’audition. J’ai pratiqué tout ce qu’on m’avait appris en classique comme en danse tahitienne. Pour retrouver de la flexibilité dans le corps, et ça m’a apporté un esprit positif. Sur internet, j’ai appris tout ce que je pouvais sur le Crazy Horse. J’ai regardé des vidéos, et ai appris les chansons par coeur. J’ai recherché tout ce que je pouvais sur le cabaret, en faisant un focus sur toutes les filles qui avaient parlé de leur expérience au Crazy Horse, ou sur le casting".
"Quand je suis arrivée pour l’audition il y’avait 30 danseuses ou un peu plus. Pour chaque fille la même musique. Et on ne savait pas évidemment quelle musique ce serait, il fallait improviser, en ne portant qu’un string et des talons. J’étais un peu mal à l’aise mais j’y suis allée confiante. Une fois sur la scène, j’ai oublié toute la chorégraphie que j’avais répétée. Certainement en raison du stress et de la situation.
Ils m’ont demandé mon background de danseuse. Mais pour tout vous avouer, après l’audition, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne me souviens pas de l’audition à part le fait de sourire comme une idiote. Et aussi que j’ai failli casser une lumière avec un coup de pied assez haut !".
Emilie est née sur l’ile de la Reunion. Mais dès 6 ans affirme-t-elle, "j’ai grandi à Tahiti jusqu’à 19 ans, donc on peut dire que c’est Tahiti qui a fait de moi ce que je suis".
Qu’est ce qui vous a amené à Paris?
"Avant tout, je voulais voir et vivre ailleurs. Dans un lieu plus grand, pour rencontrer les gens de différentes cultures, et de "backgrounds" différents, trouver de nouveaux défis. J’ai commencé ma carrière de modèle à 15 ans à Tahiti, et j’ai tout de suite aimé, aussi Paris a semblé le choix obligatoire par la suite.C’est la capitale de la mode mondiale, et je suis française".
C’était difficile de déménager sur Paris?
"Plus difficile que ce que je pensais. Mais il a fallu faire avec. "La merde" ça arrive mais il faut faire avec. Personne ne m’a dit que ce serait facile. On trouve une façon de faire et on continue, malgré tout"
Comment avez vous entendu parlé du Crazy Horse Paris? Etiez-vous déjà allée voir le show?
"Je danse depuis mon arrivée à Tahiti. Je rêvais d’être danseuse quand j’étais petite. En Polynésie, j’ai été danseuse solo pour de grands groupes de danses tahitiennes : Ori Tahiti, Temaeva. On m’a trouvée alors que j’étais encore au conservatoire à 13 ans. J’ai aussi fait du classique et de la danse moderne. En arrivant à Paris, j’étais étudiante à Flavia Palmeira, une des plus grandes écoles de "makeup artists". Pour payer le loyer, je travaillais dans un café du Marais. Après le diplôme, j’ai eu des difficultés à vivre avec ce que je gagnais. Alors j’ai cherché autre chose. C’est comme ça que je suis tombée sur le Crazy Horse.
"Ils faisaient un casting pour de nouvelles danseuses, car ils se développaient un peu partout dans le monde. On m’en avait parlé mais je n’avais jamais fait l’audition avant".
C’est quoi une audition au Crazy Horse?
"Avant de vous en parler je dois vous dire que je n’avais pas dansé pendant une année entière avant de devenir étudiante. Depuis mon enfance, je dansais tous les jours. Et arrêter d’un coup c’était une erreur. Mon corps n’était pas aussi bon qu’avant. Les réflexes ne sont plus là. Je ne m'aimais pas, et je savais que c’était ma faute. Il a fallu faire de grands changements et arrêter le laisser-aller.
Le rêve de faire partie du Crazy Horse, c’est ce qui a tout lancé. J’ai travaillé jour et nuit sur une chorégraphie pour l’audition. J’ai pratiqué tout ce qu’on m’avait appris en classique comme en danse tahitienne. Pour retrouver de la flexibilité dans le corps, et ça m’a apporté un esprit positif. Sur internet, j’ai appris tout ce que je pouvais sur le Crazy Horse. J’ai regardé des vidéos, et ai appris les chansons par coeur. J’ai recherché tout ce que je pouvais sur le cabaret, en faisant un focus sur toutes les filles qui avaient parlé de leur expérience au Crazy Horse, ou sur le casting".
"Quand je suis arrivée pour l’audition il y’avait 30 danseuses ou un peu plus. Pour chaque fille la même musique. Et on ne savait pas évidemment quelle musique ce serait, il fallait improviser, en ne portant qu’un string et des talons. J’étais un peu mal à l’aise mais j’y suis allée confiante. Une fois sur la scène, j’ai oublié toute la chorégraphie que j’avais répétée. Certainement en raison du stress et de la situation.
Ils m’ont demandé mon background de danseuse. Mais pour tout vous avouer, après l’audition, je ne sais pas ce qui s’est passé. Je ne me souviens pas de l’audition à part le fait de sourire comme une idiote. Et aussi que j’ai failli casser une lumière avec un coup de pied assez haut !".