Les vols commerciaux d’Air France ont repris la direction de Tahiti

Avec  l’ouverture du ciel, les avions d’Air France renouent avec le Tarmac de Tahiti Faa’a : plus de 3 mois d’interruption, le temps du  confinement et de mettre en place un protocole sanitaire pour assurer une sécurité relative aux passagers et personnels de bord.

 

Enregistrement sous conditions


Dès l’enregistrement des bagages, les consignes sont données : masques obligatoires, contrôle de température et distanciation physique  sont de rigueur.
Au-delà de 38 degrés mesurés, le passager fiévreux se verra refoulé. Les 2 premières consignes sont respectées, pour le reste  il y va du civisme de chacun…
Bagages enregistrés à bonne distance et séparés du personnel au sol par une vitre en Plexiglas, nous voilà près pour l’embarquement. Là encore, la procédure a changé.
Ce sont les passagers du fond de l’avion qui montent en premier et ceux de la classe affaire qui clôturent l’embarquement. Cela afin d’éviter les croisements et réduire la durée d’attente.  Mais ce soir ce sont les nouvelles procédures douanières pour transiter par le Canada qui ralentissent le flux de passagers.
L AF 75 décollera  avec plus d’une heure de retard…
 

Conditions de vols particulières


A bord tout  le personnel est masqué. Alexandra Martino Cheffe de secteur, responsable de la base des navigants  de  Tahiti  nous précise que l’équipage a été sensibilisé aux gestes  barrières.
Comme pour ses collègues la période de confinement a été l’occasion de se former.
De quoi dissiper les craintes d’être exposé au coronavirus transporté par un éventuel passager asymptomatique.
En plus des masques portés en permanence et changés régulièrement par l’équipage, les mains sont désinfectées avant de servir les  repas et des gants sont mis pour débarrasser les plats.
Des lingettes servent aussi à désinfecter les surfaces de travail.  Une visière, du gel hydro alcoolique, des gants, du désinfectant  sont aussi  à la discrétion d’utilisation du personnel navigant.

Tous les PNC (personnel navigant commercial) de Tahiti ont été formés sur 2 jours, soit 75 personnes en tout.
De retour au Fenua, ils seront testés au COVID 19, 14 jours après avoir été signalés négatifs avant leur prise de fonction.

Côté restauration, un seul repas est au choix pour mieux maîtriser les conditions d’hygiène de fabrication.
A l’arrière de l’appareil  4 sièges sont bloqués car en cas de suspicion de COVID d’un passager, il sera isolé.
Un contact direct avec le Samu sera alors enclenché.
 

Après 10h de vol : 1 ère escale à Vancouver


Pas de formalités de douane à l’arrivée, aucun contrôle
comparé à ceux effectués dans la zone de transit de Los Angeles.
Un mieux pour les passagers  installés en salle d’attente  avec cependant aucune possibilité d’y sortir. Pas de wifi, pas  de snacking possible sauf avec des distributeurs automatiques pas vraiment en état de fonctionnement.
Toutes les classes de l’avion sont ainsi mélangées et chacun prend son mal en patience en attendant le ravitaillement de l’avion.
L'aéroport de Vancouver
Moins deux heures plus tard, l’embarquement pour Paris  reprend, avec cette fois ci  un nouvel équipage.
L’avion a été nettoyé, désinfecté nous assure l’un des stewards.
Le personnel navigant change , mais les consignes restent.
Et contrairement au relâchement constaté dans les rues de Papeete, en vol, personne ne baisse la garde.

C’est dans ces conditions qu’Air France assurera la liaison entre  Papeete et Paris via Vancouver 2 fois par semaine.
A partir du 2 août un vol supplémentaire sera opéré.