#MaParole

Ce podcast invite des écrivains, des scientifiques, des philosophes, des artistes, des sportifs, des musiciens ou des politiques à livrer leurs paroles sur leur parcours, leur construction et ce qui guide leur action aujourd’hui. C’est un entretien à deux voix, chapitré en trois épisodes de 20 minutes chacun. 

À réécouter

  • Léa Mormin Chauvac 2/2

    Les sœurs Nardal sont-elles les oubliés du mouvement de la négritude ? Pour Léa Mormin Chauvac, journaliste martiniquaise et auteure d’un livre sur les sœurs Nardal aux éditions Autrement, la réponse est oui. Avec leur salon à Clamart où elles recevaient les plus grands intellectuels noirs dans les années 20 ainsi que leur magazine "La revue noire", elles ont contribué à ce mouvement qui revendiquait la fierté d’être noir. Dans ce deuxième épisode de #MaParole, on continue l'exploration du destin des sœurs Nardal avec une journaliste qui s'est pris de passion pour leur histoire.

  • Léa Mormin-Chauvac 1/2

    Il y a 100 ans, la Seconde Guerre mondiale prenait fin. La famille Nardal de Martinique a payé un lourd tribu à cette guerre. L’un des enfants de Lucy Nardal, Yves Goussard, l’un des plus jeunes résistants français, est mort en déportation. Paulette Nardal mise en lumière lors de la cérémonie d'ouverture des Jo de Paris 2024, a échappé de peu à un naufrage en 1939. Dans ce numéro exceptionnel de #MaParole, nous partons à la découverte du destin des sœurs Nardal avec la journaliste martiniquaise Léa Mormin-Chauvac.

  • Gisèle Pineau 1/2

    Auteure d’une vingtaine de romans, de livres pour la jeunesse et de plusieurs essais, Gisèle Pineau évoque dans le premier épisode de #MaParole son enfance marquée par sa grand-mère Man Julia grâce à laquelle elle a pu découvrir l’histoire de la Guadeloupe et la langue créole.

  • Gisèle Pineau 2/2

    Auteure d’une vingtaine de romans, de livres pour la jeunesse et de plusieurs essais, Gisèle Pineau évoque notamment dans ses récits la Guadeloupe, l’exil, le rôle des femmes, les secrets de famille et l’esclavage. Le petit dernier se nomme La vie privée d’oubli (éditions Philippe Rey).

  • Christine Arron 1/3

     Elle est considérée comme l’une des plus grandes sprinteuses françaises de tous les temps, toujours détentrice depuis 1998 du record d’Europe du 100 mètres. La carrière de Christine Arron est émaillée de médailles. Une carrière particulièrement longue aussi puisqu’elle a décidé de s’arrêter en 2012 à l’âge de 39 ans. Tout a commencé pour elle en Guadeloupe. 

  • Christine Arron 2/3

     Christine Arron a choisi de nous retracer son parcours dans #MaParole sur les bords de la Marne. Elle est désormais adjointe au maire de la ville de Champigny-sur-Marne chargée des sports. Avant cette reconversion dans la politique, elle a mené une carrière d’athlète à la fois singulière et spectaculaire. Jusqu’à maintenant, elle détient toujours le record d’Europe du 100 mètres. 10 secondes 73 centièmes remportés à Budapest en Hongrie en 1998.

  • Christine Arron 3/3

    La carrière de Christine Arron ne ressemble pas à un long fleuve tranquille. En 2004, aux jeux olympiques d’Athènes, elle fait partie des grandes favorites. Malheureusement, aux 100 mètres, elle n’arrive que sixième. "Je me demande si je n’ai pas la poisse avec les JO", dit-elle.  Malgré tout, elle parvient à obtenir une médaille de bronze en 4x100 mètres avec Véronique Mang, Muriel Hurtis et Sylviane Félix. C’est sa seule médaille aux jeux olympiques. Son parcours ressemble en ce sens à celui de Jackson Richardson, grand nom du hand-ball, mais qui n'a obtenu qu'une médaille de bronze aux JO.

  • Paul Wamo 3/3

    En 2015, Paul Wamo s’installe dans l’Hexagone. Il vit un peu en Bretagne puis à Paris et Marseille jusqu’en 2019. Après un salon du livre à Tahiti, Paul Wamo décide de s’installer en Polynésie où il dirige des ateliers d’écriture avec des enfants, mais aussi des détenus en prison. Depuis des semaines maintenant, la Nouvelle-Calédonie, vit une crise sociale et politique sans précédent depuis ce que l’on a appelé "les événements" à la fin des années 1980 qui ressemblaient franchement à une guerre civile. Paul Wamo donne son avis avec beaucoup de pudeur et de prudence sur la situation dans #MaParole.