#MaParole
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Dans le premier épisode de #MaParole, Serge Bilé, journaliste vedette de Martinique la 1ère pendant plus de vingt ans et auteur de 28 essais, nous raconte son enfance en Côte d'Ivoire marqué par son père, star de la télévision ivoirienne. À l'âge de 13 ans, Serge Bilé part pour Poitiers étudier dans un collège de jésuites. Il rêve de journalisme et finit par convaincre son père d'étudier à l'école de Lille. Correspondant pour Nord éclair et le journal Ivoire soir, il parvient à décrocher une interview avec le roi Pelé.
Dans le deuxième épisode de #MaParole, Serge Bilé nous parle de son séjour en prison en Côte d'Ivoire après avoir dénoncé sur la télévision ivoirienne l'emprisonnement de certains opposants dont Laurent Gbagbo qu'il ne connaissait pas. Il finit par sortir après un mois et demi et ne sera jamais journaliste dans son pays natal. En 1993, il présente le journal sur RFO Guyane et découvre l'histoire des Bonis. Il en fait un documentaire puis un livre. Et 1994, il arrive sur RFO Martinique où il va devenir le présentateur vedette pendant une vingtaine d'années. En 2005, son livre "Noirs dans les camps nazis" sort et fait l'objet d'une polémique qui l'a beaucoup blessé.
Dans le troisième épisode de #MaParole, Serge Bilé nous parle de sa passion pour la musique. En parallèle sa carrière de présentateur à Martinique la 1ère, il compose des chansons et deux comédies musicales dont une a été jouée au Casino de Paris. Par ailleurs, le journaliste a publié 28 essais avec la ferme volonté de ne pas être "dans l'accusation, mais dans l'action". Il parle de racisme, de clichés et donne vie à des personnages oubliés de l'histoire tels que Joseph Laroche, le seul noir à bord du Titanic, Yasuké, la samouraï noir ou encore la mauresse de Monet qui selon certaines sources serait la fille noire de Louis XIV.
Dans le premier épisode de #MaParole, Manu Payet raconte son enfance à La Réunion marquée par une éducation sévère, mais aussi par des colonies de vacances d'Air France qu'il n'aurait loupé pour rien au monde. Son père travaillait pour la compagnie comme responsable du fret. Après une déception amoureuse, Manu Payet a été envoyé dans un pensionnat en Afrique-du-Sud où il a passé ses trois années de lycée. De retour à La Réunion, il a étudié l'anglais tout en faisant du rock à haute dose, ce qui l'a mené vers la radio.
Dans le deuxième épisode de #MaParole, Manu Payet nous raconte les premières années Paris, le racisme, la radio NRJ et son charismatique patron Max Guazzini. Très vite, dès 2003, Manu Payet travaille à la télévision, puis il fait une pause pour écrire son premier One man show. Succès ! En parallèle, il commence à tourner comme second rôle au cinéma. Il fait du doublage notamment la voix de Po dans Kung Fu Panda et en 2014, il réalise son premier film "Situation amoureuse, c'est compliqué".
Dans le troisième épisode de #MaParole, Manu Payet revient sur la Cérémonie des Césars qu'il a présenté en 2018. Il nous parle de "Budapest", cette comédie qu'il a tourné avec Jonathan Cohen dont il est le scénariste. Il raconte aussi le tournage d'"Astérix et Obélix", l'empire du milieu dans lequel il joue de rôle de Ri Qi Qi. Et dans ce numéro de #MaParole enregistré au théâtre de l'oeuvre, Manu Payet nous parle de son nouveau one man show intitulé "Emmanuel 2" qu'il jouera en juin à La Réunion.
Dans le premier épisode de #MaParole, Julia Daka, mannequin et architecte, raconte sa petite enfance à Mayotte et sa farouche envie de quitter l'île à l'âge de 5 ans pour La Réunion. Elle grandit d'abord dans un bidonville dans la commune du Port puis dans une HLM dans un climat violent avec ses huit cousins et cousines, sa grand-mère et son compagnon. Julia Daka devient elle-même violente et dissipée. Heureusement, elle a des amis et dès 13 ans, grâce à une professeure d'arts plastiques, elle comprend qu'elle veut devenir architecte.
Dans le deuxième épisode de #MaParole, Julia Daka nous parle de la manière dont laquelle elle est arrivée dans le monde de la mode. Repérée à La Réunion par une photographe russe, elle a fait la une de la revue "The new african woman". Elle est la première mahoraise avoir défilé à la fashion week Paris en 2021. Grâce au mannequinat, elle a pu financer ses études d'architecte, son rêve d'adolescente.