La loi contre la vie chère à l’Assemblée

Les débats sur la loi contre la vie chère ont débuté ce mardi à l’Assemblée nationale, et se poursuivent ce mercredi. Pas moins de 186 amendements ont été déposés.
Après le Sénat, l’Assemblée nationale. Les députés vont se prononcer ce mercredi sur la loi pour lutter contre la vie chère, présentée par le ministre des Outre-mer Victorin Lurel le 5 septembre. Un projet discuté en urgence, avec seulement une seule lecture par chambre, ce qui, si elle est adoptée, de mettre rapidement les mesures en œuvre.

Le projet de loi devrait remporter l’adhésion des députés d’Outre-mer de gauche, mais aussi de droite s’ils suivent l’exemple de la chambre haute. Les sénateurs de la gauche se sont prononcés en faveur du texte, alors que le groupe UMP n’avait pas voté. Les sénateurs UMP d’outre-mer eux en revanche avaient voté pour le texte.

Les députés de gauche Serge Letchimy (Martinique, apparenté PS) et Ericka Bareigts (La Réunion, PS) se sont logiquement prononcés en faveur du texte. Le premier a dénoncé la "pwofitasyon" des économies ultramarines alors que la seconde, rapporteuse du projet de loi a qualifié le texte de "fondateur pour les Outre-mer". Le député centriste de Nouvelle-Calédonie Philippe Gomès a lui aussi annoncé son intention de voter pour la loi.

Les premiers échanges laissent augurer d’une adoption sans trop de difficultés pour cette loi contre la vie chère. Même si 186 amendements doivent être déposés, de nombreux députés ayant souligné dès mardi leur satisfaction de voir que des mesures sont prises pour luter contre le coût de la vie. Le ministre des Outre-mer avait exposé son intention de s’attaquer non aux conséquences de la vie chère mais à leurs causes. Ainsi les prix de produits de consommation courantes seront plafonnés et les pouvoirs de l’autorité de la concurrence renforcés.