Les frères Dubar affirment être victimes d'une bavure policière en exhibant leurs blessures. Conséquence directe d'une interpellation musclée répondent les gendarmes mis en cause. Le parquet a ouvert une enquête.
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Les gendarmes mobiles de Saint-Benoît ont interpellé, vendredi vers 19h30 au centre-ville de la sous-préfecture de l'est, les frères Vincent et Stéphane Dubar.
L'arrestation musclée des deux bénédictins, âgés de 17 et 19 ans, donne lieu à deux versions.
Selon, les victimes les militaires les ont passé à tabac après une course poursuite de cinquante mètres.
Une interpellation, arbitraire, totalement injustifiée suite à des jets de canettes sur les véhicules de gendarmerie. Jets de bouteilles auxquels ils sont étrangers. Ils crient par la voix de leur père à la bavure policière.
pas de violence, pas de bavure
Les mobiles mis en cause ont une toute autre chronologie des faits. Pour les bris de verres et la course poursuite d'une cinquantaine de mètres pas de problème. En revanche, selon les deux gendarmes l'interpellation, des deux jeunes, a été mouvementée les suspects opposant une résistance. Il a fallu les plaquer au sol et attendre une patrouille de gendarmes de la brigade territoriale. Mais les blessures dont souffrent les deux jeunes de Saint-Benoît (Interruption temporaire de travail de 2 et 5 jours ) sont la conséquence du râlé-poussé.
un médecin légiste désigné
Le parquet de Saint-Denis a ouvert une enquête. Les deux gendarmes mis en cause, tout comme leurs victimes présumées, ont été entendus par les enquêteurs de la section de recherche. Deux militaires témoins de la scène ont été invités, ce lundi matin, à donner leurs versions des faits.
Des civils, témoins de l'arrestation, vont également être auditionnés. Un médecin légiste a été désigné afin d'étudier les blessures des deux bénédictins. Des observations qui vont avoir lieu dans la journée. Elles permettront de confirmer ou d'infirmer la version du passage à tabac.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Thierry Chenayer
L'arrestation musclée des deux bénédictins, âgés de 17 et 19 ans, donne lieu à deux versions.
Selon, les victimes les militaires les ont passé à tabac après une course poursuite de cinquante mètres.
Une interpellation, arbitraire, totalement injustifiée suite à des jets de canettes sur les véhicules de gendarmerie. Jets de bouteilles auxquels ils sont étrangers. Ils crient par la voix de leur père à la bavure policière.
pas de violence, pas de bavure
Les mobiles mis en cause ont une toute autre chronologie des faits. Pour les bris de verres et la course poursuite d'une cinquantaine de mètres pas de problème. En revanche, selon les deux gendarmes l'interpellation, des deux jeunes, a été mouvementée les suspects opposant une résistance. Il a fallu les plaquer au sol et attendre une patrouille de gendarmes de la brigade territoriale. Mais les blessures dont souffrent les deux jeunes de Saint-Benoît (Interruption temporaire de travail de 2 et 5 jours ) sont la conséquence du râlé-poussé.
un médecin légiste désigné
Le parquet de Saint-Denis a ouvert une enquête. Les deux gendarmes mis en cause, tout comme leurs victimes présumées, ont été entendus par les enquêteurs de la section de recherche. Deux militaires témoins de la scène ont été invités, ce lundi matin, à donner leurs versions des faits.
Des civils, témoins de l'arrestation, vont également être auditionnés. Un médecin légiste a été désigné afin d'étudier les blessures des deux bénédictins. Des observations qui vont avoir lieu dans la journée. Elles permettront de confirmer ou d'infirmer la version du passage à tabac.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Thierry Chenayer