Quatre jeunes interpellés dans le cadre des violences urbaines à Saint-Louis ont été condamnés à de la prison ferme ce lundi matin.
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Interpellés dans le cadre des violences urbaines à Saint-Louis, 4 jeunes ont été condamnés, ce lundi matin en comparution immédiate, à de la prison ferme par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre.
Deux des jeunes gens prennent 4 mois de prison ferme, trois mois pour un autre et deux mois pour le dernier. Ces peines sont un peu plus faibles que ce qu'avait réclamé le procureur de la République. Il avait demandé, en effet, jusqu'à un an de prison dont six mois ferme pour deux des quatre jeunes saint-louisiens au casier judiciaire déjà chargés. La procureur a justifié la sévérité de ses réquisitions par le fait que deux jeunes avaient déjà des contrats aidés. Difficile donc pour eux d'affirmer qu'ils manifestaient pour réclamer du travail.
Le président du tribunal a rappelé que manifester est un droit tout en en pointant du doigt la situation sociale compliquée de la commune de Saint-Louis, mais il a réaffirmé que rien ne peut justifier de casser :"ce que vous avez fait là, c'est de la délinquance et pas de l'expression publique" a-t-il conclut.
Pour sa part, l'avocat des quatre jeunes, maître Jean-Maurice Nassar a parlé de manipulation. Il a évoqué "l'étrange coïncidence entre la situation sociale dégradée et la venue de la ministre, Najat Vallaud-Belkacem" estimant que certaines communes avaient peut-être intérêt à laisser pourrir la situation afin d'obtenir plus d'emplois aidés. Ces jeunes seraient donc victimes, selon leur avocat, de manipulations qui les dépassent. Un argument qui n'a pas été réellement entendu par les magistrats. Les quatre jeunes qui comparaissaient ce lundi matin dormiront ce soir en prison. Six autres comparaîtront pour les mêmes faits le 6 Mars prochain.
Deux des jeunes gens prennent 4 mois de prison ferme, trois mois pour un autre et deux mois pour le dernier. Ces peines sont un peu plus faibles que ce qu'avait réclamé le procureur de la République. Il avait demandé, en effet, jusqu'à un an de prison dont six mois ferme pour deux des quatre jeunes saint-louisiens au casier judiciaire déjà chargés. La procureur a justifié la sévérité de ses réquisitions par le fait que deux jeunes avaient déjà des contrats aidés. Difficile donc pour eux d'affirmer qu'ils manifestaient pour réclamer du travail.
Le président du tribunal a rappelé que manifester est un droit tout en en pointant du doigt la situation sociale compliquée de la commune de Saint-Louis, mais il a réaffirmé que rien ne peut justifier de casser :"ce que vous avez fait là, c'est de la délinquance et pas de l'expression publique" a-t-il conclut.
Pour sa part, l'avocat des quatre jeunes, maître Jean-Maurice Nassar a parlé de manipulation. Il a évoqué "l'étrange coïncidence entre la situation sociale dégradée et la venue de la ministre, Najat Vallaud-Belkacem" estimant que certaines communes avaient peut-être intérêt à laisser pourrir la situation afin d'obtenir plus d'emplois aidés. Ces jeunes seraient donc victimes, selon leur avocat, de manipulations qui les dépassent. Un argument qui n'a pas été réellement entendu par les magistrats. Les quatre jeunes qui comparaissaient ce lundi matin dormiront ce soir en prison. Six autres comparaîtront pour les mêmes faits le 6 Mars prochain.