Les grèves de Carrefour et de la Sermat n'évoluent pas. Dans les deux cas les négociations ont échoué. Des conflits sociaux qui prennent une tournure politique, à quelques jours de la manifestation pour l'emploi des réunionnais à La Réunion.
•
Les grèves, du port Ouest et de la grande surface de Sainte-Suzanne, se durcissent au fil des jours. L'une approche de sa seconde semaine de conflit alors que l'autre a déjà franchit ce cap des deux semaines.
Plusieurs points communs entre ces mouvements. Dans les deux cas les négociations entre représentants syndicaux et direction sont au point mort. Dans les deux cas également, les employés ont reçu les soutiens de plusieurs associations de défense des emplois dont celle du Jean-Bernard Caroupaye, le président du FNTR (fédération nationale des transporteurs routiers), qui se dit prêt : " A bloquer Le Port et le supermarché avec les transporteurs. Ces conflit n'ont que trop duré ! Il est temps que les négociations aboutissent. 3000 conteneurs attendent d'être livrés par nos collègues et la grande surface et ses magasins ne sont plus livrés depuis plus de quinze jours. Imaginez, le manque à gagner ".
Le conflit social devient un enjeu politique
Pourtant ces menaces n'ont pas fait évoluer d'un iota les négociations. Dans les deux cas, patrons et grévistes se font face, mais rien ne bouge.
Ce mardi 14 mai 2013 les grévistes de Carrefour ont une nouvelle fois été assignés par la direction de l'enseigne devant la justice. En début de semaine le juge des référés du tribunal de Saint-Denis avait été saisi pour entrave à la liberté de circulation. Il s'était déclaré incompétent, les manifestants étant installés sur la voie publique. Cette fois, au coeur de la saisine, les pertes financières engendrées par ce conflit social. La justice se prononcera ce jeudi 16 mai.
Du côté de la Sermat, le port Ouest est accessible, mais sans cavalier, impossible de déplacer les conteneurs. De fait, au fil du temps, c'est l'économie du département qui va être paralysée. Par ailleurs, cette grève, pour la sauvegarde de 19 emplois selon la CGTR, prend une tournure politique à moins d'une semaine de l'appel à manifester devant la préfecture pour l'emploi des réunionnais à La Réunion.
Plusieurs points communs entre ces mouvements. Dans les deux cas les négociations entre représentants syndicaux et direction sont au point mort. Dans les deux cas également, les employés ont reçu les soutiens de plusieurs associations de défense des emplois dont celle du Jean-Bernard Caroupaye, le président du FNTR (fédération nationale des transporteurs routiers), qui se dit prêt : " A bloquer Le Port et le supermarché avec les transporteurs. Ces conflit n'ont que trop duré ! Il est temps que les négociations aboutissent. 3000 conteneurs attendent d'être livrés par nos collègues et la grande surface et ses magasins ne sont plus livrés depuis plus de quinze jours. Imaginez, le manque à gagner ".
Le conflit social devient un enjeu politique
Pourtant ces menaces n'ont pas fait évoluer d'un iota les négociations. Dans les deux cas, patrons et grévistes se font face, mais rien ne bouge.
Ce mardi 14 mai 2013 les grévistes de Carrefour ont une nouvelle fois été assignés par la direction de l'enseigne devant la justice. En début de semaine le juge des référés du tribunal de Saint-Denis avait été saisi pour entrave à la liberté de circulation. Il s'était déclaré incompétent, les manifestants étant installés sur la voie publique. Cette fois, au coeur de la saisine, les pertes financières engendrées par ce conflit social. La justice se prononcera ce jeudi 16 mai.
Du côté de la Sermat, le port Ouest est accessible, mais sans cavalier, impossible de déplacer les conteneurs. De fait, au fil du temps, c'est l'économie du département qui va être paralysée. Par ailleurs, cette grève, pour la sauvegarde de 19 emplois selon la CGTR, prend une tournure politique à moins d'une semaine de l'appel à manifester devant la préfecture pour l'emploi des réunionnais à La Réunion.