Un forum d’experts internationaux se déroule à Saint-Denis pour discuter de la surveillance sanitaire et des risques d’émergence de maladies infectieuses.

Les experts, venus du monde entier, s’intéressent aux travaux du réseau SEGA, qui depuis l’épidémie de chikungunya à La Réunion met en commun les études réalisées dans les îles de l’Océan Indien.
Les îles sont particulièrement vulnérables aux épidémies. Parmi les experts internationaux beaucoup viennent des îles, celles de l’Océan Indien, mais aussi du Pacifique et des Antilles.
A l’initiative de la Commission de l’Océan Indien, ils vont échanger les pratiques et les expériences menées dans les divers territoires.
 
Pour les participants, c’est aussi l’occasion d’avoir les dernières informations sur le coronavirus particulièrement dangereux et sur les risques de sa propagation.
70 communications scientifiques seront présentées.
 
La lutte contre la propagation des maladies dans les îles passe le plus souvent par la lutte anti-vectorielle. C’est la présence sur l’île du moustique aedes albopictus qui a permis en 2005 une contamination massive de la population à La Réunion. Il y a aujourd’hui beaucoup moins de moustiques… mais ils rôdent toujours comme le montre ce reportage de Dominique Maraval et Thierry Chenayer