Les marins de la SNSM ont remorqué un drôle d’équipage. En milieu de matinée, les secouristes sont venus en aide au Cléa qui dérivait au large de l’Ermitage avec à son bord un passager, des poules et des morceaux de bois. Les gendarmes enquêtent.
« Il est 8 heures, la SNSM (bureau du port de Saint-Gilles-les-Bains de la société nationale de sauvetage en mer) reçoit une demande d’intervention du CROSS Réunion », René Pierre-Parpette, marin bénévole de l’association, témoin et secouriste, raconte, « Un bateau vient d’être repéré au large de l’Ermitage, selon les témoins il est à la dérive et son occupant ne semble pas maître de ses propos. Quand nous arrivons sur place, nous faisons le même constat et découvrons en l’accostant que le « matelot » a pris la mer avec des morceaux de bois, des fruits, des légumes et plus surprenant : des poules. Nous avons tenté de communiquer avec lui et de lui poser des questions, mais il nous tenait un discours totalement incompréhensible ».
Marin malgré lui
Malgré la situation originale, les Saint-Bernard des mers décident de remorquer avec leur zodiac le curieux équipage. Pendant le trajet, ils contactent la gendarmerie, puis le propriétaire du Cléa, manifestement étonné d’apprendre que son bateau a quitté son ponton du petit port de la côte ouest.
« Ce qui nous a surpris avec mes amis de la SNSM, c’est qu’il soit parvenu à quitter le port de Saint-Gilles », explique René-Pierre Parpette : « le moteur était froid. C’est quand même un bateau de 8m30 doté d’un in board. C’est déjà un joli bateau de pêche plaisance. L’homme n’arrêtait pas de nous dire, je n’aime pas la mer. Je suis malade. Je veux retourner dans mes champs ».
Les gendarmes de la cité balnéaire ont pris en charge, le plaisancier d’occasion et son barda. Une enquête a été ouverte pour comprendre comment ce navigateur terrien est arrivé à quitter la darse sans moteur, ni la moindre notion maritime.
Marin malgré lui
Malgré la situation originale, les Saint-Bernard des mers décident de remorquer avec leur zodiac le curieux équipage. Pendant le trajet, ils contactent la gendarmerie, puis le propriétaire du Cléa, manifestement étonné d’apprendre que son bateau a quitté son ponton du petit port de la côte ouest.
« Ce qui nous a surpris avec mes amis de la SNSM, c’est qu’il soit parvenu à quitter le port de Saint-Gilles », explique René-Pierre Parpette : « le moteur était froid. C’est quand même un bateau de 8m30 doté d’un in board. C’est déjà un joli bateau de pêche plaisance. L’homme n’arrêtait pas de nous dire, je n’aime pas la mer. Je suis malade. Je veux retourner dans mes champs ».
Les gendarmes de la cité balnéaire ont pris en charge, le plaisancier d’occasion et son barda. Une enquête a été ouverte pour comprendre comment ce navigateur terrien est arrivé à quitter la darse sans moteur, ni la moindre notion maritime.