Le tribunal administratif de Saint-Denis a reçu, en fin de matinée les arguments d’Eiffage et de la Région. Le recours a été mis en délibéré. La décision est attendue pour début décembre.
•
Au cœur de cette plainte, l’appel d’offre lancé par la Région Réunion pour la réalisation du viaduc de la nouvelle route du littoral. Un viaduc de 5,4 kilomètres, au dessus de l’océan Indien, pour plus de 700 millions d’euros. Les enjeux d’un tel marché ne sont pas que financiers. Eiffage qui a réalisé le viaduc de Saint-Paul, pour la route des Tamarins, compte sur ce lot pour garder la main sur les grandes réalisations réunionnaises et ainsi conserver ses employés. Cette éviction de la future route du littoral est un coup dur. La liaison Nord/Ouest est le seul grand chantier routier lancé par la France.
Le littoral après l’aéroport
Pour obtenir un nouvel appel d’offres et donc une redistribution des cartes, Eiffage appuie s’appui sur le rejet de son dossier, alors que l’entreprise était la moins disante. Une éviction sans motivations précises qui justifieraient la décision de la Région. Pour les plaignants, c’est clair : le marché est entaché d’irrégularité. Le consortium Bouygues-Vinci grand gagnant, a décroché dernièrement le marché de l’extension de l’aéroport Roland-Garros.
Un enjeu politique
Eiffage n’est pas exempt de tout reproche. L’entreprise de BTP a tardé à prévenir son adversaire du dépôt du recours. Conséquence, la Région a validé la passation du marché. Aujourd’hui, une marche arrière n’est pas impossible, mais compliquée.
Pour autant, Eiffage ne sera pas le seul requérant. L’Alliance (groupe formé par le PCR), opposant principal à la Région, devrait multiplier les actions devant le juge administratif. L’abandon du Tram-Train, projet de Paul Vergès, n’a pas été digéré. La nouvelle route du littoral ne devrait pas sortir de terre avant les prochaines régionales. Sans boule de cristal, il est possible d’affirmer dès maintenant qu’elle sera au cœur des débats pour les élections de 2015.
Le littoral après l’aéroport
Pour obtenir un nouvel appel d’offres et donc une redistribution des cartes, Eiffage appuie s’appui sur le rejet de son dossier, alors que l’entreprise était la moins disante. Une éviction sans motivations précises qui justifieraient la décision de la Région. Pour les plaignants, c’est clair : le marché est entaché d’irrégularité. Le consortium Bouygues-Vinci grand gagnant, a décroché dernièrement le marché de l’extension de l’aéroport Roland-Garros.
Un enjeu politique
Eiffage n’est pas exempt de tout reproche. L’entreprise de BTP a tardé à prévenir son adversaire du dépôt du recours. Conséquence, la Région a validé la passation du marché. Aujourd’hui, une marche arrière n’est pas impossible, mais compliquée.
Pour autant, Eiffage ne sera pas le seul requérant. L’Alliance (groupe formé par le PCR), opposant principal à la Région, devrait multiplier les actions devant le juge administratif. L’abandon du Tram-Train, projet de Paul Vergès, n’a pas été digéré. La nouvelle route du littoral ne devrait pas sortir de terre avant les prochaines régionales. Sans boule de cristal, il est possible d’affirmer dès maintenant qu’elle sera au cœur des débats pour les élections de 2015.