Cap Requin débute officiellement à 13h30. Dès ce matin des corps morts ont été installés en baie de Saint-Paul, ils accueilleront les palangres et les dispositif pour étudier et pécher tigres et bouledogues.
L’année 2014 doit permettre de trouver des réponses pour sortir La Réunion de la crise requin. Après les nombreuses discussions et le lancement d’esquisses de solutions en 2013, l’Etat, la Région, la mairie de Saint-Paul, la ligue de surf et diverses associations lancent Cap Requin.
Ce projet présenté début décembre au comité régional des pêches du Port devait débuter le 6 janvier, mais Bejisa oblige, son lancement a été repoussé à ce mardi 14 janvier 2014.
Dès ce matin, Christophe Pery, pêcheur professionnel sélectionné pour participer à cette opération était à pied d’œuvre : « J’installe deux corps morts en baie de Saint-Paul au large de la sortie de l’Etang. Sur ces points fixes viennent se greffer des détecteurs de balises implantées sur les requins marqués, des caméras et des « drop lines » et des alarmes en cas de capture de poisson ». Ces palangres de fond pour l’une et de pleine eau pour l’autre ne seront pas appâtées en permanence, comme l’explique David Guyomard, chargé de mission pour le pôle scientifique du CRPM (Comité des pêches) : « Sur cette opération Cap Requin qui est lancée pour 6 mois, notre but est d’étudier l’impact de ce dispositif sur la fréquentation de la zone par les squales. Pour cette raison nous mettons en place plusieurs scénarios. Les lignes seront appâtées mais pas tout le temps et pas forcément en même temps ».
Des filets aux Roches et à Boucan
L’Afrique du Sud est associée à Cap requin. L’état sud-africain est très intéressé par l’étude menée à La Réunion sur l’incidence des « drops lines » dans l’environnement. Ce système remplace peu à peu les filets au large des plages fréquentées par les surfeurs. Selon les premières constatations, elles seraient plus efficaces et plus respectueuses de la biodiversité.
Le Mozambique et les Seychelles observent avec intérêt les travaux des scientifiques réunionnais.
Cependant, la région n’a pas abandonné son intention de sécuriser les plages en attendant. Outre les vigies équipées de caméras sur les spots de surf, des filets de protection contre les requins vont être installés au large des plages de Boucan-Canot, des Roches-Noires et de l’Etang-Salé.
La crise requin a eu raison des clubs de surf, mais pas seulement. L’économie touristique de l’île en souffre encore d’où Cap Requin qui vient en complément de l’étude Shark afin de trouver des réponses.
Cette opération de pêche prévoit 50% de prélèvement et 50% de marquage. Dès qu’une capture sera signalée, Christophe Pery disposera de 2 heures pour se rendre sur zone. Si le requin est encore actif, il sera marqué. Si un autre poisson a mordu à l’hameçon, il sera immédiatement libéré, en revanche les requins en mauvais état ou intéressant pour l’étude de la ciguatera seront péchés.
En images avec le reportage Thierry Chenayer - Daniel Fontaine
Ce projet présenté début décembre au comité régional des pêches du Port devait débuter le 6 janvier, mais Bejisa oblige, son lancement a été repoussé à ce mardi 14 janvier 2014.
Dès ce matin, Christophe Pery, pêcheur professionnel sélectionné pour participer à cette opération était à pied d’œuvre : « J’installe deux corps morts en baie de Saint-Paul au large de la sortie de l’Etang. Sur ces points fixes viennent se greffer des détecteurs de balises implantées sur les requins marqués, des caméras et des « drop lines » et des alarmes en cas de capture de poisson ». Ces palangres de fond pour l’une et de pleine eau pour l’autre ne seront pas appâtées en permanence, comme l’explique David Guyomard, chargé de mission pour le pôle scientifique du CRPM (Comité des pêches) : « Sur cette opération Cap Requin qui est lancée pour 6 mois, notre but est d’étudier l’impact de ce dispositif sur la fréquentation de la zone par les squales. Pour cette raison nous mettons en place plusieurs scénarios. Les lignes seront appâtées mais pas tout le temps et pas forcément en même temps ».
Des filets aux Roches et à Boucan
L’Afrique du Sud est associée à Cap requin. L’état sud-africain est très intéressé par l’étude menée à La Réunion sur l’incidence des « drops lines » dans l’environnement. Ce système remplace peu à peu les filets au large des plages fréquentées par les surfeurs. Selon les premières constatations, elles seraient plus efficaces et plus respectueuses de la biodiversité.
Le Mozambique et les Seychelles observent avec intérêt les travaux des scientifiques réunionnais.
Cependant, la région n’a pas abandonné son intention de sécuriser les plages en attendant. Outre les vigies équipées de caméras sur les spots de surf, des filets de protection contre les requins vont être installés au large des plages de Boucan-Canot, des Roches-Noires et de l’Etang-Salé.
La crise requin a eu raison des clubs de surf, mais pas seulement. L’économie touristique de l’île en souffre encore d’où Cap Requin qui vient en complément de l’étude Shark afin de trouver des réponses.
Cette opération de pêche prévoit 50% de prélèvement et 50% de marquage. Dès qu’une capture sera signalée, Christophe Pery disposera de 2 heures pour se rendre sur zone. Si le requin est encore actif, il sera marqué. Si un autre poisson a mordu à l’hameçon, il sera immédiatement libéré, en revanche les requins en mauvais état ou intéressant pour l’étude de la ciguatera seront péchés.
En images avec le reportage Thierry Chenayer - Daniel Fontaine
Reportage : Thierry Chenayer - Daniel Fontaine - Montage : Michèle Canaple