Nicolas Bedos vient d’être mis en examen après la plainte d’un collectif composé de Guyanais, Antillais, Réunionnais et Mahorais. Il est poursuit pour un article paru dans Marianne en décembre 2012.
L’affaire remonte à décembre 2012, alors chroniqueur, il travaille pour l’hebdomadaire Marianne rappelle Le Parisien. De retour de vacances en Guadeloupe, il publie dans le magazine et sur le site internet une chronique intitulée : « Indolence insulaire ». Dans cette tribune libre qui se veut humoristique, il emploi l’expression « enculé de nègre » et « autochtones oisifs ».
Deux termes visés dans la plainte et considérés par le collectif comme une incitation à la haine raciale.
L’award Y’a Bon
Interrogé par Le Parisien sur cette mise en examen et les poursuites, Nicolas Bedos regrette que son message n’ai pas été compris : « Les expressions qu’ils me reprochent sont mises dans la bouche de personnes que je critique ».
Pour Me Dupeux, l’avocat de l’humoriste, la mise en examen n’est pas significative : « en matière de presse, elle est automatique ».
Ce même article avait valu à Nicolas Bedos de recevoir le prix du « bon vieux temps des colonies », lors de la cérémonie des Y’a Bon awards en octobre 2013.
Deux termes visés dans la plainte et considérés par le collectif comme une incitation à la haine raciale.
L’award Y’a Bon
Interrogé par Le Parisien sur cette mise en examen et les poursuites, Nicolas Bedos regrette que son message n’ai pas été compris : « Les expressions qu’ils me reprochent sont mises dans la bouche de personnes que je critique ».
Pour Me Dupeux, l’avocat de l’humoriste, la mise en examen n’est pas significative : « en matière de presse, elle est automatique ».
Ce même article avait valu à Nicolas Bedos de recevoir le prix du « bon vieux temps des colonies », lors de la cérémonie des Y’a Bon awards en octobre 2013.