Le corps sans vie d’un homme d’une quarantaine d’années a été hélitreuillé, vers 21 heures samedi soir à Saint-Leu, par le Panther de la marine Nationale. Il avait disparu en fin de journée. L'alerte a été donnée par le gérant d'une rondavelle;
Fabrice Floch•
L’alerte a été donnée par le gérant d’une rondavelle, inquiet de ne pas avoir de nouvelles d’un plongeur en apnée qui lui avait confié ses affaires. Un peu avant 19 heures les sirènes des secouristes retentissent sur le front de mer de Saint-Leu. Arrivent au poste des maitres-nageurs-sauveteurs (MNS), une équipe de sapeurs-pompiers, puis au large, la vedette de la SNSM de Saint-Gilles-les-Bains. Le soleil vient de plonger derrière la ligne d’horizon et l’obscurité complique sérieusement les recherches.
L’hélicoptère de la marine Nationale arrive en renfort. Pendant que l’équipage de sauveteurs en mer quadrille l’océan derrière la barrière de corail, le pilote du Panther décide de survoler le lagon.
Victime d’un malaise ?
Il est 21 heures, l'hélicoptère se fige dans l’air. Un marin est hélitreuillé pour repêcher le corps sans vie d’un homme d’une quarantaine d’années. L’apnéiste avait passé l’après-midi dans l’eau. Malgré les recommandations des rares témoins présents et les interdictions préfectorales reconduites jusqu’au 15 septembre 2014, l’homme avait quitté le lagon par la passe pour nager en pleine mer. Il était revenu vers 16 heures puis s’était à nouveau jeté à l’eau. Une ultime baignade ! Le masque, les palmes et le tuba ne sont pas des gages de sécurités dans l’océan Indien. Le courant peut se renforcer et changer de direction en quelques minutes. Selon les premières constatations effectuées sur place par les secouristes, la victime aurait succombé à un malaise. Le corps du malheureux a été héliporté à l’hôpital de Bellepierre où les médecins n’ont pu que constater son décès.