Jacques Lakermance, aux commandes du monomoteur qui s'est écrasé en février 2012 au Maïdo, a été reconnu coupable de blessures involontaires. Le Tribunal correctionnel l'a condamné à 6 mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer l'activité de pilote pendant trois ans.
C'était le 25 février 2012. Jacques Lakermance, " pose " son Wassmer 41 sur la cime des arbres du Maïdo. Pour le pilote chevronné de 73 ans, il n'y avait pas d'autre solution pour éviter le drame. Deux ans après, le tribunal correctionnel en a décidé autrement et vient de condamner le pilote à six mois de prison avec sursis, mille euros d'amende et l'interdiction d'exercer l'activité de pilote pendant trois ans.
Le tribunal a donc suivi les conclusions de la Gendarmerie du transport aérien et de l'aviation civile. Lors de l'audience fin janvier 2014, les enquêteurs avaient clairement estimé que le pilote, qui volait trop bas, avait été pris dans des vents rabattants à l'origine du crash. Une erreur de pilotage qui aura bouleversé la vie des trois passagères de Jacques Lakermance. L’une des trois victimes n’aurait pas supporté le choc et aurait mis fin à ses jours quelques semaines après l’accident. Sa sœur reste traumatisée et leur amie, originaire d’Inde, victime d'un traumatise crânien porte, encore, les stigmates de cet accident.
Le tribunal a donc suivi les conclusions de la Gendarmerie du transport aérien et de l'aviation civile. Lors de l'audience fin janvier 2014, les enquêteurs avaient clairement estimé que le pilote, qui volait trop bas, avait été pris dans des vents rabattants à l'origine du crash. Une erreur de pilotage qui aura bouleversé la vie des trois passagères de Jacques Lakermance. L’une des trois victimes n’aurait pas supporté le choc et aurait mis fin à ses jours quelques semaines après l’accident. Sa sœur reste traumatisée et leur amie, originaire d’Inde, victime d'un traumatise crânien porte, encore, les stigmates de cet accident.