Les négociations entre la direction du groupement d’intérêt chargé de gérer la Sermat et les représentants syndicaux sont au point mort. Les grévistes ont reconduit le mouvement. En attendant, les portes conteneurs ne sont plus déchargés.
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L’an dernier, un conflit social avait opposé la direction du GIE Sermat et les salariés de cette entreprise spécialisée dans l’entretien des cavaliers. Ces portiques motorisés permettent de manipuler et déplacer les conteneurs arrivés par bateaux.
A l’issue d’un accord difficile à trouver, une signature mettait fin à la grève et renvoyait la délicate question sur la gestion des chariots au 1er octobre 2015.
Le calme était revenu, mais lundi les syndicalistes ont souhaité rencontrer la direction pour évoquer les départs volontaires à la retraite qui n’ont pas été remplacés. En fin de discussion, selon les dirigeants, Danio Ricquebourg, secrétaire général Ports-et-Docks aurait exigé l’embauche d’un ancien salarié, licencié il y a 5 ans pour faute grave.
Les négociations sont rompues
Ce dernier point serait à l’origine de la rupture des discussions. Franck Doki-Thonon, président du GIE, ulcéré par cette ultime revendication aurait, alors, quitté la table des négociations estimant cette dernière demande irrecevable.
Pour les représentants syndicaux, ce dernier point est une justification à la rupture du dialogue. Sur le fond, la direction ne voulait pas entendre parler de nouvelles embauches pour remplacer les retraités.
Cet incident a eu lieu lundi. Depuis syndicat et direction ne se sont plus parlé.
Les grilles du Port-Est sont ouvertes. Les bateaux transportant des véhicules, du bois ou du vrac peuvent rentrer et décharger. Les commanditaires viennent prendre leurs livraisons. En revanche, pour les conteneurs c’est le blocus complet. Pas de cavaliers, pas de conteneurs et donc pas de livraisons avant la fin des négociations…
A l’issue d’un accord difficile à trouver, une signature mettait fin à la grève et renvoyait la délicate question sur la gestion des chariots au 1er octobre 2015.
Le calme était revenu, mais lundi les syndicalistes ont souhaité rencontrer la direction pour évoquer les départs volontaires à la retraite qui n’ont pas été remplacés. En fin de discussion, selon les dirigeants, Danio Ricquebourg, secrétaire général Ports-et-Docks aurait exigé l’embauche d’un ancien salarié, licencié il y a 5 ans pour faute grave.
Les négociations sont rompues
Ce dernier point serait à l’origine de la rupture des discussions. Franck Doki-Thonon, président du GIE, ulcéré par cette ultime revendication aurait, alors, quitté la table des négociations estimant cette dernière demande irrecevable.
Pour les représentants syndicaux, ce dernier point est une justification à la rupture du dialogue. Sur le fond, la direction ne voulait pas entendre parler de nouvelles embauches pour remplacer les retraités.
Cet incident a eu lieu lundi. Depuis syndicat et direction ne se sont plus parlé.
Les grilles du Port-Est sont ouvertes. Les bateaux transportant des véhicules, du bois ou du vrac peuvent rentrer et décharger. Les commanditaires viennent prendre leurs livraisons. En revanche, pour les conteneurs c’est le blocus complet. Pas de cavaliers, pas de conteneurs et donc pas de livraisons avant la fin des négociations…