10 ans de réclusion criminelle ont été prononcés à l’encontre de Johny Moler. Les jurés des assises de La Réunion n’ont pas cru à la nouvelle version de l’accusé. En septembre 2012, il avait failli décapiter son compagnon de beuverie suite à une banale dispute.
C’est l’histoire classique de la soirée alcoolisée de « dalons » (Ndlr : amis en créole) d’infortune. Ce 8 Septembre 2012 au soir, les piles plates (Ndlr : petites bouteilles de rhum) succèdent aux piles plates. Au cœur de la nuit, Johny Moler ordonne à Jimmy Clain de baisser la radio. La future victime se rebelle. Il n’en fallait pas plus au prévenu pour sortir de ses gonds. Armé d’un sabre, il fond sur sa proie, saisit le sabre que son adversaire vient d’attraper pour se protéger, puis frappe.
« Il n’y a pas eu un coup, mais sept », relève l’avocat général quand l’accusé tente de justifier son passage à l’acte en évoquant un mauvais réflexe avant de demander une peine de douze ans de réclusion criminelle contre cette : « bombe à retardement ».
« Il y a encore de l’humanité en lui »
« Il y a encore de l’humanité en lui. Il doit se soigner, arrêter l’alcool et la fumette », Bruno Raffi, l’avocat de Moler est persuadé que son client a dompté l’animalité qui était en lui. Des mauvaises réactions dues à un manque d’éducation. Abandonné par sa mère, élevé par une grand-mère trop tôt disparue, Johny Moler s’est réfugié dans le zamal (Ndlr : cannabis) et le rhum. Une lente descente dans les boutiques, la rue et l’exclusion.
Originaire de Saint-Denis, il est arrivé à Saint-Joseph en 2012 au fil des verres.
Cette vie d’errance est terminée. Aujourd’hui, Moler tente de se reconstruire en attendant de sortir de prison. Les jurés l’ont condamné à 10 ans de réclusion criminelle.
« Il n’y a pas eu un coup, mais sept », relève l’avocat général quand l’accusé tente de justifier son passage à l’acte en évoquant un mauvais réflexe avant de demander une peine de douze ans de réclusion criminelle contre cette : « bombe à retardement ».
« Il y a encore de l’humanité en lui »
« Il y a encore de l’humanité en lui. Il doit se soigner, arrêter l’alcool et la fumette », Bruno Raffi, l’avocat de Moler est persuadé que son client a dompté l’animalité qui était en lui. Des mauvaises réactions dues à un manque d’éducation. Abandonné par sa mère, élevé par une grand-mère trop tôt disparue, Johny Moler s’est réfugié dans le zamal (Ndlr : cannabis) et le rhum. Une lente descente dans les boutiques, la rue et l’exclusion.
Originaire de Saint-Denis, il est arrivé à Saint-Joseph en 2012 au fil des verres.
Cette vie d’errance est terminée. Aujourd’hui, Moler tente de se reconstruire en attendant de sortir de prison. Les jurés l’ont condamné à 10 ans de réclusion criminelle.