Les 6 prévenus, 5 employés et un receleur jugés pour avoir « volé » de la marchandise du magasin Leclerc de la Ravine-des-Cabris. Le butin qui avait dépassé la date de péremption sortait du magasin sous le regard complice d’un dirigeant
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Les 6 prévenus sont jugés pour avoir volé deux camions de marchandises au Leclerc de La Ravine-des-Cabris. Ce trafic aurait pu durer et prospérer sans la plainte d’un client de l’épicier marron. Un complice des 5 employés avait ouvert son commerce illicite et revendait la marchandise à des prix défiant toute concurrence.
La petite affaire aurait pu continuer longtemps. La direction locale du supermarché fermant les yeux sur cette disparition de nourriture « périmée » dont il aurait fallu payer l’enlèvement et la destruction.
Un trafic qui contentait les bénéficiaires et les « lésés ».
Des tonnes de nourriture jetées…
Ce dossier pourrait prêter à sourire, s’il n’était symptomatique de la quantité industrielle de nourriture qui part dans les poubelles quotidiennement. Des associations se battent en France et dans tous les pays industrialisés pour dénoncer ce gaspillage permanent. Une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire est célébrée ce jeudi. Les associations plaident pour récupérer la marchandise dont la date de péremption est atteinte. Une marchandise souvent consommable, mais qui ne peut plus être vendue. Au-delà de la B.A qui permettrait de venir en aide aux plus pauvres, ce don éviterait aux magasins de devoir payer pour se débarrasser des invendus…
Un sujet éloigné des préoccupations judiciaires du tribunal et qui, pourtant, est au cœur de ce dossier.
La petite affaire aurait pu continuer longtemps. La direction locale du supermarché fermant les yeux sur cette disparition de nourriture « périmée » dont il aurait fallu payer l’enlèvement et la destruction.
Un trafic qui contentait les bénéficiaires et les « lésés ».
Des tonnes de nourriture jetées…
Ce dossier pourrait prêter à sourire, s’il n’était symptomatique de la quantité industrielle de nourriture qui part dans les poubelles quotidiennement. Des associations se battent en France et dans tous les pays industrialisés pour dénoncer ce gaspillage permanent. Une journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire est célébrée ce jeudi. Les associations plaident pour récupérer la marchandise dont la date de péremption est atteinte. Une marchandise souvent consommable, mais qui ne peut plus être vendue. Au-delà de la B.A qui permettrait de venir en aide aux plus pauvres, ce don éviterait aux magasins de devoir payer pour se débarrasser des invendus…
Un sujet éloigné des préoccupations judiciaires du tribunal et qui, pourtant, est au cœur de ce dossier.