Une nonagénaire a été saucissonnée dans sa case en bois sous tôles de Petite-Ile par deux cambrioleurs. Le butin des agresseurs est une boîte de vieux bijoux. La victime a réussi à libérer son bras pour téléphoner et appeler au secours.
Julie-Antonia Gracienne, 91 ans, habitante de Petite-Ile, raconte sa mésaventure dans le Journal de l’Ile. Mardi, elle est assise dans son salon quand deux individus dont les visages sont masqués, font irruption dans sa petite case en bois sous tôles. Sans dire un mot, ils ficellent et bâillonnent la nonagénaire sur son siège avant de lui passer une corde autour du cou.
Le couple se répartit les rôles. La femme interroge la victime. Elle veut savoir où la retraitée cache son argent. Pendant ce temps, l’homme fouille dans les placards et les tiroirs.
Au bout de 20 minutes, les apprentis gangsters rebroussent chemin, emportant avec eux la boîte à bijoux de la grand-mère.
Ficelée et bâillonnée
La victime toujours ligotée sur son fauteuil parvient à libérer un bras.Elle saisit son téléphone et appelle une voisine qui donne l’alerte.
Les gendarmes enfin prévenus, de la mésaventure de Julie-Antonia Gracienne, arrivent dans la petite maison située à proximité du collège de la commune. Ils trouvent la malheureuse toujours saucissonnée sur son siège et une corde autour du cou. Malgré les demandes répétées des enquêteurs, la retraitée a refusé de se rendre à l’hôpital de Saint-Pierre. Le médecin de la commune appelé pour l’ausculter a délivré un arrêt de trois jours.
Julie-Antonia a semble-t-il identifié l’un des deux voleurs qu’elle estime âgé d’une trentaine d’années.
La voix d’une démarcheuse à domicile
Une démarcheuse à domicile est venue lui rendre visite plusieurs fois ces derniers jours. La voix de sa tourmenteuse ressemble beaucoup à celle de la vendeuse en porte à porte. Les militaires de la gendarmerie de Petite-Ile ont fait appel à leurs collègues de l’unité scientifique afin de relever toutes les empreintes digitales dans la case. Les liens qui ont servi à attacher la nonagénaire, comme le foulard transformé en bâillon, sont sous scellés. L’affaire est prise au sérieux et les premières auditions de suspects devraient débuter très rapidement.
En images avec David Couanon et Laurent Josse
En interview
Le couple se répartit les rôles. La femme interroge la victime. Elle veut savoir où la retraitée cache son argent. Pendant ce temps, l’homme fouille dans les placards et les tiroirs.
Au bout de 20 minutes, les apprentis gangsters rebroussent chemin, emportant avec eux la boîte à bijoux de la grand-mère.
Ficelée et bâillonnée
La victime toujours ligotée sur son fauteuil parvient à libérer un bras.Elle saisit son téléphone et appelle une voisine qui donne l’alerte.
Les gendarmes enfin prévenus, de la mésaventure de Julie-Antonia Gracienne, arrivent dans la petite maison située à proximité du collège de la commune. Ils trouvent la malheureuse toujours saucissonnée sur son siège et une corde autour du cou. Malgré les demandes répétées des enquêteurs, la retraitée a refusé de se rendre à l’hôpital de Saint-Pierre. Le médecin de la commune appelé pour l’ausculter a délivré un arrêt de trois jours.
Julie-Antonia a semble-t-il identifié l’un des deux voleurs qu’elle estime âgé d’une trentaine d’années.
La voix d’une démarcheuse à domicile
Une démarcheuse à domicile est venue lui rendre visite plusieurs fois ces derniers jours. La voix de sa tourmenteuse ressemble beaucoup à celle de la vendeuse en porte à porte. Les militaires de la gendarmerie de Petite-Ile ont fait appel à leurs collègues de l’unité scientifique afin de relever toutes les empreintes digitales dans la case. Les liens qui ont servi à attacher la nonagénaire, comme le foulard transformé en bâillon, sont sous scellés. L’affaire est prise au sérieux et les premières auditions de suspects devraient débuter très rapidement.
En images avec David Couanon et Laurent Josse
En interview
- Julie Antinia Gracienne, victime
- Josette Lacaille, amie de Julie Antonia