Une assistante de direction du Pôle Insertion de Saint-Gilles-les-Hauts dépose plainte contre Joseph Sinimalé. Selon l’employée, l’élu saint-paulois l’aurait menacée pour obtenir des listings qu’elle ne pouvait pas lui donner.
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L’incident pourrait être anecdotique, s’il n’impliquait le maire de Saint-Paul, conseiller général de cette même commune et une employée du département. Selon la plaignante, dans la matinée de mercredi, Joseph Sinimalé est venu au pôle insertion des Tamarins de Saint-Gilles-les-Hauts pour réclamer le listing des bénéficiaires du RSA (Revenu de solidarité Active) du secteur. La plaignante a immédiatement signifié à l’édile que pour obtenir une telle liste, il devait s’adresser au directeur du service mais, celui-ci étant absent, elle ne pouvait pas satisfaire à cette demande.
Cette réponse n’aurait pas plu au maire de Saint-Paul qui se serait mis en colère : « il a commencé à s’énerver, il est devenu très agressif. Il m’a dit que c’est lui qui me payait et que je devais le faire, s’il me le demandait ».
Trois jours d’arrêt de travail
« Je venais de recevoir 250 CUI (Contrat unique d’Insertion), j’avais donc besoin d’une liste des personnes éligibles », confie Joseph Sinimalé au Journal de l’Ile et de poursuivre, « mais le directeur n’était pas là, j’ai donc demandé à son assistante. Elle ne pouvait pas me donner de réponse, c’est normal, j’ai dit que je reviendrai ».
Une version qui est très éloignée de celle fournie par la plaignante. Bouleversée par ce face à face, elle aurait obtenu un arrêt de travail de trois jours de son médecin.
Une collègue de l’assistante de direction serait intervenue pour mettre fin à l’affrontement verbal et pour demander à Joseph Sinimalé de quitter les lieux.
Une enquête va être confiée à la gendarmerie. Si des éléments confirment la version de la plaignante, alors l’élu devra répondre de ses gestes devant la justice.
Cette réponse n’aurait pas plu au maire de Saint-Paul qui se serait mis en colère : « il a commencé à s’énerver, il est devenu très agressif. Il m’a dit que c’est lui qui me payait et que je devais le faire, s’il me le demandait ».
Trois jours d’arrêt de travail
« Je venais de recevoir 250 CUI (Contrat unique d’Insertion), j’avais donc besoin d’une liste des personnes éligibles », confie Joseph Sinimalé au Journal de l’Ile et de poursuivre, « mais le directeur n’était pas là, j’ai donc demandé à son assistante. Elle ne pouvait pas me donner de réponse, c’est normal, j’ai dit que je reviendrai ».
Une version qui est très éloignée de celle fournie par la plaignante. Bouleversée par ce face à face, elle aurait obtenu un arrêt de travail de trois jours de son médecin.
Une collègue de l’assistante de direction serait intervenue pour mettre fin à l’affrontement verbal et pour demander à Joseph Sinimalé de quitter les lieux.
Une enquête va être confiée à la gendarmerie. Si des éléments confirment la version de la plaignante, alors l’élu devra répondre de ses gestes devant la justice.