Les rideaux de plusieurs stations-service réunionnaises sont baissés aujourd’hui, pour rendre hommage aux époux Aho-Nienne. Demain une grève illimitée des gérants pourrait commencer pour obtenir le maintien des marges.
Cette journée de deuil des gérants de stations-services de La Réunion avait été annoncée. Les époux Aho-Nienne, tués à coups de barre de fer à Grand-Bois, jeudi dernier, étaient parmi les plus anciens dans la profession.
LMais après l'hommage, ce jeudi, les pompes devraient rester fermées. Réunie en assemblée extraordinaire, la profession dans sa quasi-totalité souhaite débrayer pour protester contre la baisse des marges bénéficiaires sur les produits pétroliers. Ils ont rarement été aussi nombreux à y assister. Ils ont surtout évoqué la grève pour 2 revendications: Les A.I.P et leur marge. Ecoutez le reportage d'Hubert Debeux réalisé hier soir.
Contrairement à la métropole où le prix des carburants est libre depuis 1981, à La Réunion, les tarifs du litre du sans-plomb ou du gasoil sont fixés par la préfecture en fonction de la fluctuation des cours du baril et des taux de change. Selon, les futurs grévistes, une étude récente démontrerait qu’ils perdent, en moyenne, 2 centimes d’Euro, par litre de carburant vendu, soit 69 000 Euros par station et par an.
Rentrée des classes et grève ?
Le SRESS (Syndicat Réunionnais des Exploitants de Stations Services) affirme avoir alerté le gouvernement sur cette situation. Gérard Lebon, président du syndicat, regrette que cette actualité intervienne après ce dramatique faits-divers. Selon lui, ce mouvement de grogne est enclenché depuis des mois et le débrayage avait déjà été évoqué avant les terribles événements de Grand-Bois.
Cette journée en mémoire des Aho-Nienne n’est pas liée à la grogne dès gérants, mais elle pourrait permettre d’entamer des discussions afin d’éviter que la rentrée des classes, prévue demain, soit perturbée. Une nouvelle réunion est organisée ce mercredi soir par le SRESS pour confirmer la fermeture des stations demain.
Reportage : David Couanon et Laurent Pirotte
LMais après l'hommage, ce jeudi, les pompes devraient rester fermées. Réunie en assemblée extraordinaire, la profession dans sa quasi-totalité souhaite débrayer pour protester contre la baisse des marges bénéficiaires sur les produits pétroliers. Ils ont rarement été aussi nombreux à y assister. Ils ont surtout évoqué la grève pour 2 revendications: Les A.I.P et leur marge. Ecoutez le reportage d'Hubert Debeux réalisé hier soir.
Hubert Debeux
Contrairement à la métropole où le prix des carburants est libre depuis 1981, à La Réunion, les tarifs du litre du sans-plomb ou du gasoil sont fixés par la préfecture en fonction de la fluctuation des cours du baril et des taux de change. Selon, les futurs grévistes, une étude récente démontrerait qu’ils perdent, en moyenne, 2 centimes d’Euro, par litre de carburant vendu, soit 69 000 Euros par station et par an.
Rentrée des classes et grève ?
Le SRESS (Syndicat Réunionnais des Exploitants de Stations Services) affirme avoir alerté le gouvernement sur cette situation. Gérard Lebon, président du syndicat, regrette que cette actualité intervienne après ce dramatique faits-divers. Selon lui, ce mouvement de grogne est enclenché depuis des mois et le débrayage avait déjà été évoqué avant les terribles événements de Grand-Bois.
Cette journée en mémoire des Aho-Nienne n’est pas liée à la grogne dès gérants, mais elle pourrait permettre d’entamer des discussions afin d’éviter que la rentrée des classes, prévue demain, soit perturbée. Une nouvelle réunion est organisée ce mercredi soir par le SRESS pour confirmer la fermeture des stations demain.
Reportage : David Couanon et Laurent Pirotte