Les Français tiennent à la fessée. Sept sur dix se disent opposés à une législation pour interdire ce châtiment corporel envers les enfants, selon un sondage Ifop pour Le Figaro publié vendredi 13 mars.
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La France a été épinglée le 4 mars par le Conseil de l'Europe pour ne pas avoir encore interdit clairement toutes les formes de châtiments corporels sur les enfants, comme la fessée, contrairement à une majorité de ses voisins.
"Une réflexion collective" à défaut d'une loi
Selon le sondage Ifop, le refus de toute législation est plus fort chez les sympathisants du Front national (79%) que chez les sympathisants UMP (74%) et PS (64%). Entre hommes et femmes, l'Ifop relève six points d'écart : 27% des hommes sont favorables à l'interdiction de la fessée, 33% des femmes.
La secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, a plaidé pour "une réflexion collective" sur "l'utilité des punitions corporelles dans l'éducation des enfants", ajoutant que cela "ne passerait pas par la loi".
Le sondage a été réalisé en ligne du 4 au 9 mars auprès d'un échantillon de 1.050 personnes majeures (méthode des quotas).
"Une réflexion collective" à défaut d'une loi
Selon le sondage Ifop, le refus de toute législation est plus fort chez les sympathisants du Front national (79%) que chez les sympathisants UMP (74%) et PS (64%). Entre hommes et femmes, l'Ifop relève six points d'écart : 27% des hommes sont favorables à l'interdiction de la fessée, 33% des femmes.
La secrétaire d'Etat à la Famille, Laurence Rossignol, a plaidé pour "une réflexion collective" sur "l'utilité des punitions corporelles dans l'éducation des enfants", ajoutant que cela "ne passerait pas par la loi".
Le sondage a été réalisé en ligne du 4 au 9 mars auprès d'un échantillon de 1.050 personnes majeures (méthode des quotas).