Les planteurs manifestent leur inquiétude sur l'avenir de la filière canne

Le Président François Hollande lors de son voyage officiel  à La Réunion, avait promis de verser une aide supplémentaire de 38 millions d’euros après la fin des quotas sucriers en 2017.
A trois mois de l’ouverture de la campagne sucrière, les planteurs veulent avoir des assurances de l’Etat.
La promesse de François Hollande de verser une aide supplémentaire n’aboutira que si l’Europe l’autorise.
Or, Bruxelles attend toujours le courrier de la France demandant cette autorisation.
Ils demandent des précisions sur la réalisation de ce dossier et sur sa transmission rapide.
 
Les planteurs demandent également l’augmentation du prix de la tonne de canne et de la tonne de bagasse.
Les négociations avec le sucrier Téréos n’ont toujours pas abouti.
Les planteurs demandent à l’Etat un arbitrage sur les prix payés aux planteurs lors du renouvellement de la convention canne pour les 5 ans à venir.
 
Avant le défilé vers la Préfecture


A l'appel de la CGPER, 200 planteurs ont défilé de la gare routière vers la Préfecture à Saint-Denis
En images avec Henry-Claude Elma et  Daniel Fontaine
En interview

  • Jean-Yves Minatchy, président de la CGPER
  • Jean-Bernard Gonthier, président DE LA Chambre d’agriculture
La tonne de canne est payée 39 euros aux planteurs. Ce n'est pas suffisant pour vivre estiment les planteurs qui mettent en avant que 700 à 800 d'entre eux ont arrêté leur activité lors ces dernières années.

Paroles de planteurs avec Jean-Marc Seguin